La reprise de la session ordinaire d'hiver de l'APW a été consacrée à l'étude d'un dossier sur la situation des écoles primaires, et celui du secteur de la pêche et des ressources halieutiques. La commission chargée du dossier concernant le secteur de l'éducation et après avoir visité les 593 établissements primaires des 35 communes que compte la wilaya de Chlef est revenue avec des révélations surprenantes. Ces dernières font état de l'existence de 150 écoles dépourvues de chauffage, de 12 écoles dont les effectifs comptent moins de 20 élèves, celles des Frères-Youcef, dans la commune d'El Karimia, et celle du Chahid-Mekhlouf n'en comptent que 3 élèves seulement, et où, l'enseignant au niveau de chacune de ces deux écoles fait office à la fois de maître d'école, de gardien, de directeur et de gestionnaire de cantine. C'est un constat plutôt alarmant qu'a dressé la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle de l'APW sur les conditions de scolarisation dans le primaire. Pis encore, le plan d'éradication de ce type d'infrastructures, datant du séisme de 1980, connaît un énorme retard, à en croire les élus. Le même dossier fait état de plusieurs écoles réalisées récemment qui se sont dégradées en moins d'une année, des cantines qui fonctionnent avec des repas froids, des écoles sans sanitaires et sans eau potable... Une situation déplorable à laquelle le wali a réagi par des mises en garde destinées aux responsables chargés de la conception des écoles ou de toute autre infrastructure. Ainsi, il dira qu'en sa qualité de chef de l'exécutif qu'il y a lieu de veiller à la bonne conception des projets qui devront répondre aux normes de construction, «je mets en garde toute personne ou responsable qui fermerait les yeux sur les imperfections» ». Ce n'est pas tout, car au-delà des conditions d'accueil, c'est la question de la restauration qui a suscité un débat très animé au sein de l'hémicycle. Selon la commission de l'APW, 3,16% de la population scolaire (estimée à plus de 120 000) n'ouvrent pas droit à des repas chauds, en dépit de l'existence de cantines dans leurs écoles. Pour ce qui est du secteur de la pêche, toutes les interventions des élus ont été basées sur la cherté du poisson et la rareté de certaines espèces, le kilo de sardine à 400 DA, alors que quatre ports au niveau de la wilaya de Chlef existent depuis longtemps et que le kilo de poisson n'a, depuis plus de quatre années, connu aucune baisse.
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Posté Le : 24/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Mokhtari
Source : www.reflexiondz.net