Algérie


CHLEF
Les ex-enseignants du CEM Djillali-Fadène de Lala Aouda à Chlef qui avaient, rappelons-le, observé un important mouvement de contestation à la fin de l'année scolaire 2012-2013 pour protester contre la décision que leur directrice avait prise en leur interdisant de signer les PV de sortie de fin d'année parce qu'ils n'avaient pas rempli les livrets scolaires des élèves, viennent d'être lourdement sanctionnés.Au total, 6 des 19 enseignants protestataires ont été obligatoirement affectés un peu partout à travers la wilaya dans d'autres établissements similaires. À l'origine de cette sanction, une commission nationale d'enquête qui a été dépêchée à cet effet sur les lieux par le ministère de tutelle."Si nous n'avions pas rempli les livrets en question, c'est que nous avions agi conformément à la réglementation en vigueur. En effet, le décret n°3012 du 26 novembre 2005 relatif à cette procédure a été tout simplement remplacé par celui portant le n°481 du 12 novembre 2006 qui ne nous oblige pas à remplir les livrets scolaires de fin d'année, ce qui explique la légalité de notre refus. Pourquoi donc cette sanction de 3e degré que nous ne méritons en aucun cas ' Et si nous étions vraiment fautifs comme certains le prétendent, pourquoi ne pas appliquer la stricte réglementation à notre encontre en nous traduisant devant un conseil de discipline conformément à l'article 180 relatif au statut général de la Fonction publique ' Autre injustice commise à notre égard en nous infligeant cette étonnante sanction, pourquoi uniquement nous six qui sommes concernés par ces affectations alors qu'au total 19 enseignants avaient manifesté leur mécontentement à l'égard de ladite décision de la directrice du CEM ' En tous cas, nous venons d'introduire officiellement un recours afin de réintégrer notre CEM d'origine", témoignent plusieurs représentants des enseignants sanctionnés.Soulignons enfin que pour sa part, le directeur de l'éducation de la wilaya a tenu à dégager sa responsabilité dans cette affaire car, selon lui, c'est une commission ministérielle qui a décidé ces sanctions, et qu'en aucun cas il ne pourrait remettre en cause ses conclusions, ni encore ses décisions.Il a également, dans le même contexte, ajouté que la directrice en question a été affectée, elle aussi, dans un autre CEM par ladite commission ministérielle tout comme les six enseignants.A. CNomAdresse email




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