Algérie

Chine : l'achat d'un téléphone conditionné au scan du visage



En Chine, à partir du dimanche 1er décembre, quiconque veut acheter un téléphone doit accepter de se faire scanner le visage. Objectif pour Pékin : une meilleure surveillanceEn Chine, à partir du dimanche 1er décembre, quiconque veut acheter un téléphone doit accepter de se faire scanner le visage. Objectif pour Pékin : une meilleure surveillance
d'Internet, auquel ces téléphones sont reliés. "Protégerles droits légitimes et les intérêts des citoyens dans le cyberespace", c'est de cette manière que Pékin présente ce scan du visage lors de l'achat d'un téléphone. "Contrôle, et ensuite plus de contrôle", écrivait sur le réseau social Weibo un internaute lorsque la nouvelle règle a été annoncée le mois dernier. En fait, Pékin, qui surveille et censure internet depuis des années, tente d'avoir accès aux vrais noms des internautes.
Comme ils se connectent le plus souvent depuis leur téléphone, leur visage sera donc scanné à l'achat pour voir s'ils correspondent bien aux pièces d'identité présentées. La Chine, qui est à la pointe de ce type de technologies, utilise depuis des années la reconnaissance faciale, de plus en plus adoptée par les consommateurs, pour payer dans les supermarchés par exemple. Mais Pékin s'en sert aussi pour surveiller sa population, particulièrement dans la région du Xinjiang. Là-bas, les membres de l'ethnie ouïghoure qui n'ont pas été enfermés dans des camps sont sous surveillance constante de caméras utilisant ces logiciels de reconnaissance faciale. En 2017, la Chine comptait 170 millions de caméras de surveillance, et prévoyait d'en installer 400 millions de plus d'icià 2020.
d'Internet, auquel ces téléphones sont reliés. "Protégerles droits légitimes et les intérêts des citoyens dans le cyberespace", c'est de cette manière que Pékin présente ce scan du visage lors de l'achat d'un téléphone. "Contrôle, et ensuite plus de contrôle", écrivait sur le réseau social Weibo un internaute lorsque la nouvelle règle a été annoncée le mois dernier. En fait, Pékin, qui surveille et censure internet depuis des années, tente d'avoir accès aux vrais noms des internautes.
Comme ils se connectent le plus souvent depuis leur téléphone, leur visage sera donc scanné à l'achat pour voir s'ils correspondent bien aux pièces d'identité présentées. La Chine, qui est à la pointe de ce type de technologies, utilise depuis des années la reconnaissance faciale, de plus en plus adoptée par les consommateurs, pour payer dans les supermarchés par exemple. Mais Pékin s'en sert aussi pour surveiller sa population, particulièrement dans la région du Xinjiang. Là-bas, les membres de l'ethnie ouïghoure qui n'ont pas été enfermés dans des camps sont sous surveillance constante de caméras utilisant ces logiciels de reconnaissance faciale. En 2017, la Chine comptait 170 millions de caméras de surveillance, et prévoyait d'en installer 400 millions de plus d'icià 2020.


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