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Chine
L'activité manufacturière s'est de nouveau contractée en Chine en décembre, pour le cinquième mois consécutif, mais de façon moins prononcée qu'en novembre, selon des données officielles publiées vendredi qui soulignent la relative faiblesse actuelle de la deuxième économie au monde.La Chine est un acteur clé de l'économie mondiale, et l'indice PMI des directeurs d'achat calculé par le Bureau national des statistiques (BNS) -qui illustre l'activité des usines et des ateliers du pays- est pour les investisseurs un baromètre clé de la santé économique chinoise. Cet indice s'est établi pour le mois dernier à 49,7, contre 49,6 en novembre, une valeur qui constituait un plus bas en trois ans. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, tandis qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contraction. Cette légère amélioration intervient après une série de mesures du gouvernement chinois pour dynamiser l'économie. La banque centrale chinoise a abaissé fin octobre ses taux d'intérêt pour la sixième fois en l'espace d'un an, pour favoriser l'octroi de crédits bancaires. Pékin a également diminué le taux de réserves obligatoires des banques, pour favoriser l'emprunt. "Bien que le PMI ait légèrement rebondi, il demeure en dessous du point critique et est inférieur aux niveaux historiques à la même période", a observé Zhao Qinghe, statisticien au BNS, dans un communiqué sur le site du Bureau. Cet indice est le dernier en date à illustrer le ralentissement de l'économie chinoise, qui a connu une croissance de 6,9% sur le trimestre allant de juillet à septembre, soit le rythme le plus faible depuis 2009. Modification des exigences en matière d'introduction en BourseLa Chine a supprimer depuis vendredi ses exigences en matière de paiement anticipé lors des introductions en Bourse, dans le but de limiter la volatilité des marchés actions, a indiqué jeudi le régulateur boursier.Dans le système actuel des introductions en Bourse, la Commission chinoise de régulation des marchés (CSRC) détermine les sociétés qui peuvent émettre des actions et à quelle date. Elle fixe également les règles concernant le nombre d'actions et leurs prix. Tous ces éléments sont fixés par le marché dans les autres pays. Les règles sous-évaluent systématiquement les sociétés entrant sur le marché, garantissant quasiment des gains à ceux qui ont la chance de s'octroyer de nouvelles actions. Dès lors, l'obligation de verser par avance un paiement augmente la volatilité du marché actions du fait que les investisseurs vendent ce qu'ils possèdent pour lever des fonds destinés à se porter candidats, asséchant de ce fait les liquidités. Les introductions en Bourse avaient été suspendues en juillet à la suite de l'effondrement des marchés financiers mais elles ont repris en novembre. La décision "marque une étape vers une réforme en faveur du marché", souligne le régulateur boursier dans un communiqué. "C'est une étape importante (...) vers le système d'+enregistrement+". Les autorités se sont engagées à réformer les règles des introductions en Bourse dans le sens d'un système d'"enregistrement" plus axé sur le marché, avec des sociétés autorisées à décider elles-mêmes les particularités de l'offre concernant les nouvelles actions en lieu et place du régulateur boursier.Les législateurs chinois ont autorisé la semaine dernière le gouvernement central à apporter des changements au système.




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