À la vue de biens que nous ne possédons pas, nous nous disons très volontiers : Ah ! si cela m’appartenait ! et c’est cette pensée qui nous rend la privation sensible. Au lieu de cela, nous devrions souvent nous demander : Comment serait-ce si cela ne m’appartenait pas ? J’entends par là que nous devrions parfois nous efforcer de nous représenter les biens que nous possédons comme ils nous apparaîtraient après les avoir perdus ; et je parle ici des biens de toute espèce : richesse, santé, amis, maitresse, épouse, enfant, cheval et chien ; car ce n’est le plus souvent que la perte des choses qui nous en enseigne la valeur.
Parerga et Paralipomena
[ Arthur Schopenhauer ] Citations cheval - Citation et proverbe sur cheval
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Posté Le : 05/10/2013
Posté par : imekhlef
Photographié par : Rachid Imakhlef
Source : Rachid Imekhlef&dicocitations.com