Algérie

Cheurfa commémore le 11 décembre 1960 : L'Habachi crée la communion



La journée commémorative des événements du 11 décembre 1960, qui avaient amené l'Assemblée générale des Nations Unies à  voter la résolution reconnaissant au peuple algérien son droit à  la libre détermination, a été marquée ce samedi au village Cheurfa N'Bahloul (Azazga), où un hommage a été rendu à  son digne fils, Belkacem Si Hanafi, dit L'Habachi, lieutenant de l'ALN pendant la guerre de libération nationale. Les festivités organisées par le comité du village de Cheurfa et l'organisation nationale des Moudjahidine a été un moment de communion et de recueillement à  la mémoire des martyrs de la guerre d'indépendance. Le village Cheurfa, qui compte 89 chouhada, a accueilli des centaines de visiteurs, de tous horizons, venus revivre des moments historiques qui ont fondé l'Algérie indépendante. Les compagnons d'armes de Si L'Hanafi, parmi lesquels Si Smail Ouguemoun, Si L'Hafidh Yaha, Si M'Hand de Yakouren et d'autres anciens maquisards qui ont mis beaucoup de verve dans le récit de leurs faits d'armes. L'Habachi, décédé en 1972 à  l'âge de 44 ans, a laissé de vifs souvenirs auprès de ses compagnons de guerre, venus en nombre à  Cheurfa pour livrer leurs témoignagnes. Belkacem Si Hanafi, qui avait suivi la voie militante de sa famille engagée dans le Mouvement national dès 1945, avait rempli des missions périlleuses qui lui valurent le respect et la reconnaissance de ses aînés. Il s'était illustré dans l'attaque et la récupération d'armes dans les postes militaires coloniaux à  Oued Aissi et Taboudoucht, ainsi que dans des actions de guérilla urbaine à  Tizi Ouzou. Il sera promu au grade de lieutenant et deviendra un élément important du commandement de la wilaya III.   L'exposition photos organisée à  cette occasion a permis à  de nombreux citoyens de redécouvrir les images historiques de leurs parents et proches, au passé révolutionnaire méconnu. De nombreux moudjahidine qui étaient sur la première ligne pendant la guerre vivent aujourd'hui dans la discrétion, presque oubliés. C'est le cas de Sarni Mohand Ouali, encore vivant, authentique baroudeur qui avait porté le fer jusqu'au cœur des positions militaires ennemies. Le village Tinkicht, d'où il est issu, a d'ailleurs abrité le PC de la wilaya III à  l'orée de l'Indépendance. L'idée de la réalisation d'une stèle commémorative de cet épisode historique a été soumise par le comité du village de Tinkicht au comité local de l'ONM.                  
 


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