Chettia (CHLEF).. Le casse-tête des pylônes électriques'

«En 2017, un maçon a perdu la vie, en 2018 un père de famille a perdu la jambe après avoir été électrocuté, et au début de l'année en cours, un enfant de 5 ans est décédé par électrocution».Les câbles à moyenne tension de 30.000 volts sont un grand danger pour les habitants des préfabriqués dans la commune de Chettia. Selon les protestataires, les câbles sur une distance de 2 km, situés sur la RN-19 au-dessus des habitations en préfabriqué ont causé des dégâts humains. En 2017, un maçon a perdu la vie, en 2018 un père de famille a perdu la jambe après avoir été électrocuté, et au début de l'année en cours, un enfant de 5 ans est décédé après avoir été électrocuté. Ces câbles électriques sont un véritable spectre pour ces habitants.
Ces derniers estiment que «ces câbles nous ont empêché de remplacer nos baraques en dur. Nous n'avons pas pu obtenir le permis de construire en raison de ces câbles de moyenne tension et nous ne pouvons pas bénéficier de l'aide de l'Etat estimée à 120 millions de centimes destinée à l'opération de remplacement du préfabriqué». De son côté, le P/APC de Chettia, Lâarbi Belhireche, a précisé que la Sonelgaz a exigé des habitants des sommes d'argent pour délocaliser ces câbles à moyenne tension. «Après le dernier décès de l'enfant électrocuté au mois de février dernier, le wali a diligenté son chef de cabinet sur les lieux où il a établi un rapport détaillé sur ces câbles qui sont un danger permanent pour les occupants des chalets». Il a ajouté : «J'ai eu une discussion avec le directeur de la Sonelgaz dans mon bureau ; il a exigé des habitants de verser un montant de 400 millions de centimes pour pouvoir se débarrasser de ces câbles, mais cette somme est un peu exagérée. De notre part, en tant qu'APC, nous pourrons payer une somme mais pas le montant exigé», a fait savoir Belhireche. En attendant, les occupants des chalets situés au-dessous des câbles à moyenne tension continuent de souffrir le martyre en raison du champ magnétique et de la dégradation des habitations en préfabriqué réalisées au lendemain du tremblement de terre de 1980 qui a ravagé la région.