Les travaux du projet lancés à 50%, se heurtent à de nouvelles exigences du ministère du Tourisme.
Après avoir bourlingué un peu partout en Algérie et à l’étranger, Belhadi Mohamed-Lazhar dit «Hamoudi» a décidé de revenir dans sa région natale et d’investir dans le secteur touristique.
Pour un budget global de 70 millions de dinars, il entame les procédures administratives et techniques en vue de la réalisation d’un gîte rural à Droh, localité rurale dépendante de la commune de Chetma et située à 16 km à l’est du chef-lieu de la wilaya.
Il y acquiert une palmeraie luxuriante de 1.400 m², et en ce lieu enchanteur il planifie la construction d’un bloc administratif de trois appartements de douze chambres équipées de toutes les commodités, d’un restaurant et d’une salle des fêtes.
Electricité, gaz, lignes téléphoniques et connexion à Internet sont disponibles. Les choses vont bon train pour notre homme.
Déjà, il envisage de recruter une dizaine de jeunes diplômés en tourisme, en hygiène et sécurité et en restauration pour offrir à ses futurs clients les meilleures prestations.
Il choisit même de baptiser ce gîte rural «El Bousten» (Le jardin).
Les autorités locales accueillent avec satisfaction cet investisseur et lui prodiguent toutes les aides et le soutien nécessaires, selon ses propres aveux.
Le wali de Biskra, Messaoud Djari, palpant l’importance de cette initiative et de la validité du dossier intervient pour que la direction de l’agriculture, vu la nature du terrain choisi par le promoteur pour y implanter cette nouvelle infrastructure, donne son aval.
La direction du tourisme, celle de l’urbanisme et de la construction (DUC) et l’APC de Chetma en font de même.
Plein d’entrain, Belhadi entame les travaux de construction de ce gîte rural unique en son genre dans la wilaya de Biskra. Il en est à environ 50 % des travaux. Mais sa joie est vite ternie par une nouvelle inattendue.
Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat où il a déposé une demande d’agrément de son projet lui réclame un certificat d’urbanisation, document que l’APC de Chetma, en dépit de toute la bonne volonté de son président, ne peut lui délivrer car ce terrain est en dehors du plan d’occupation des sols (POS), lui a-t-on expliqué.
En attendant que l’administration lui trouve une issue afin qu’il puisse réaliser son projet qui redonnera un peu de couleurs à Droh, laquelle se meurt malgré toutes les potentialités qu’elle recèle, les travaux initiés par cet investisseur sont au point mort.
Sera-t-il contraint comme tant d’autres à s’exiler pour pouvoir réaliser ses projets?
Il se le demande tous les jours, nous confie-t-il en espérant être seulement entendu par les autorités en charge du secteur touristique et du développement de cette région.
* Photo: Le terrain choisi est en dehors du POS.
Hafedh Moussaoui
même si une maladresse administrative est a la source de ce magnifique projet,n'oublions pas que cette initiative est une magnifique vitrine auprès du regard des autres pays,et source d'emplois pour la jeunesse de ce pays;une concertation entre les différents intéressés serait de bon sens dans l'intérêt du développement touristique en Algérie .Un admirateur de ce beau pays.
mollet philippe - agent de maitrise - VILLELAURE, France
24/04/2014 - 190927
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Posté Le : 14/04/2014
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: © El Watan ; texte: Hafedh Moussaoui
Source : El Watan.com du dimanche 13 avril 2014