Algérie

Cherif El-Ouazzani n'a plus le pouvoir



Nouvelle "affaire" au Mouloudia d'Oran. Réglementairement, Si Tahar Cherif El-Ouazzani n'a plus le pouvoir de décision depuis le 18 du mois en cours, soit jeudi dernier. Lors de son installation par les autorités locales (l'ex-wali Mouloud Cherifi et l'ex-DJS Badreddine Gherbi) sur pression de la rue oranaise à pareille époque de l'année dernière, Cherif El-Ouazzani avait, rappelle-t-on, "obtenu" une décision signée par les actionnaires de la SSPA-MCO. D'une durée de douze mois, soit une année civile, cette décision qui lui conférait les principales prérogatives dont jouit un président de club a pris fin ce 18 juin.Au regard de la loi, l'ancien milieu de terrain international ne peut plus apposer sa signature en bas de contrats, de chèques ou d'un quelconque autre document portant en-tête du MCO. Déjà qu'il n'avait ni engagement contractuel clair ni salaire fixe, Cherif El-Ouazzani a ainsi vu la seule preuve administrative de son statut de "premier responsable du Mouloudia" arriver à échéance. "Mon cas n'est pas si important. Franchement, après être resté sans contrat ni salaire depuis une année, cela ne m'étonne pas que certains actionnaires laissent encore traîner les choses.
Le grand perdant dans cette affaire est le MCO et seulement le MCO, dans la mesure où ceci handicapera les démarches administratives comme le payement des joueurs qui restent ou encore la signature d'un quelconque contrat de sponsoring. Cela risque aussi de retarder énormément la préparation de la nouvelle saison. Nous sommes déjà en contact avec plusieurs éléments susceptibles de renforcer notre effectif, mais vu que la décision qui m'a été attribuée a pris fin le 18 juin, tout risque d'être bloqué avec des conséquences forcément désastreuses", nous disait, à ce sujet, le principal concerné.
Exhortés à maintes reprises à tenir leur assemblée générale et élire un président du conseil d'administration, les actionnaires de la SSPA-MCO sont, de fait, de nouveau interpellés pour régler cette nouvelle "affaire" et éviter au club dont ils détiennent les clés de connaître un autre imbroglio juridico-administratif. D'autant plus que, contexte pandémique oblige, Cherif El-Ouazzani "ira au bout de la saison si jamais les pouvoirs publics décident d'une reprise des compétitions", sans toutefois détenir un quelconque droit de veto.


Rachid BELARBI


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