Algérie

Cherchell-7e édition des soirées de musique andalouse : Le duo Hamidou-Baâziz enflamme le public



Après Koléa et Tipaza, les journées de musique andalouse se sont dirigées vers la localité côtière de Cherchell. Pendant les saisons estivales, cette manifestation culturelle, consacrée à la musique andalouse et au hawzi, effectue sa tournée dans la wilaya de Tipaza, pour aller à la rencontre des familles. Alors qu'au niveau du chef-lieu de la wilaya de Tipaza, c'est la direction de la culture qui se charge de l'intégralité de l'organisation des soirées, dans les deux autres villes, Koléa et Cherchell, c'est respectivement les associations « Dar El Gharnatia » et « Errachidia » qui s'occupent de la tenue des spectacles et de l'accueil des troupes musicales venues des autres wilayas du pays. La soirée-phare de la 7e édition des journées de musique andalouse de Cherchell, pour de nombreuses familles mélomanes, aura été celle où se sont produits l'association « El-Bachtarzia » de Koléa et le chanteur Hamidou. Le spectacle avait eu lieu dans la nuit du mercredi au jeudi dernier. Il s'est terminé presque à l'aube de jeudi.La troupe musicale de Koléa « El-Bachtarzia » dirigée par le président de l'association, Yazid Hamoudi, a émerveillé l'assistance très nombreuse, composée essentiellement de femmes et d' hommes âgés. L'orchestre mixte d' « El-Bachtarzia » a l'habitude de se produire à Cherchell. Les 18 musiciens et musiciennes de Koléa ont entamé leur tour de chant d'une durée de 45 minutes par la touchiyate nouba Essoltane avant d'interpréter un Inkilabe raml maya Mane nouhibouhou, suivi par deux insirafates, bah istabari et Allah Allah achi dâani nâachik hou. Le docteur Harchi Nasr-Eddine, l'un des élèves de la troupe, interprèta dans le style haouzi des chansons qui ont fait tanguer l'assistance. Mohamed Yanina, l'un des transfuges du « Mouvement théâtral de Koléa » (MTK) fait aussi partie de l'association « El-Bachtarzia ».Soucieux de la bonne qualité du son, Yanina bougeait dans tous les sens et s'approchait de temps à autre du technicien de la sonorisation, Mazari Mahmoud, l'ex-musicien pianiste du groupe de musique moderne « The Iol's ». « Cette fois-ci, nous murmure-t-il, la troupe va interpréter deux morceaux de style ''maghrébi'', spécialement pour vous avant de terminer », ajouta-t-il. Des chansons très appréciées d'ailleurs par le public. Il est 23h55. C'est à ce moment que le chanteur Hamidou, vêtu et chaussé tout de blanc, mandole à la main, fait son apparition sur la scène pour ne la quitter qu'à 2h00 du matin. En dépit de l'heure tardive, la cour du CEM Yamina-Oudaï n'a pas désempli. Le trac affiché en coulisse aura disparu au fil des minutes de sa présence sur la scène. Hamidou était accompagné par une brochette de musiciens dont la majorité était issue de l'association « Errachidia » : Kamel au violon, Mohamed Ou-Yahia au piano électrique, Abdelhafidh au banjo, M'hamed Larinouna au tar, Islam à la guitare, Kamel Sebagh au violon et bien d'autres qui se sont avérés des virtuoses, car Hamidou s'est produit pour la 1re fois en leur compagnie, face à une assistance qui connaît parfaitement le répertoire du chanteur. Hamidou s'est lancé dans une série de chansons de différents styles : l'andalou, le haouzi et le châabi. La chanson du défunt Guerrouabi, El Barah ; est l'une des chansons qui aura été interpêtée par l'artiste Hamidou et reprise en ch'ur par les familles qui ne cessaient d'applaudir, alors que les youyou fusaient de partout.


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