Algérie

Cherchell



Cherchell
Après des années d'attente et grâce à la décision de l'ex.Wali de Tipasa, Mohamed Ouchen, le 30 octobre 2014, le musée du Chahid Cherchell avait été finalement inauguré d'une manière expéditive. L'écart ne cesse de se creuser entre l'organisation locale des moudjahidines et les jeunes de la ville, pour des raisons diverses.Depuis cette date (30 octobre 2014, ndlr) jusqu'à la célébration de la journée du Chahid en fanfare (18 février 2015, ndlr), nous pouvons compter sur les doigts d'une seule main, combien de fois ce musé avait été ouvert. Un symbole important dans la mémoire collective abandonné.Il devait être alimenté en documents historiques, en effets vestimentaires et autres objets, témoins de cette période historique durant laquelle des hommes et des femmes des communes des daïras de Sidi Amar, Cherchell, Gouraya et Damous avaient lutté contre le colonialisme. Informer, sensibiliser et connaître les héros le passé révolutionnaire de cette partie du territoire de la wilaya IV, tel était l'objectif assigné par les citoyens anonymes à l'origine de la création de ce musée.Or, l'esprit des responsables locaux, y compris celui des associations et organisations qui prétendent protéger la mémoire de ces martyrs de la guerre de libération nationale demeurent concentrés vers des sujets plus importants « à leurs yeux ». Comme à l'accoutumée ; toutes les agitations officielles des dernières moments qui précèdent « la mise en scène » d'un évènement officiel étaient organisées sans conviction.Les objectifs de ces scénarios n'avaient en fait aucun fondement réel, ni respect aux sacrifices des femmes et des hommes qui avaient choisi de renoncer à leurs vies pour l'Indépendance de l'Algérie. Comment alors ose-t-on parler de célébration de la journée du Chahid dans des situations pareilles ' Les prétextes sont nombreux pour justifier ce désintérêt et ce long silence envers un musée du Chahid qui devait être ouvert depuis son « inauguration » ' Toujours dans cette même ville, il suffit d'aller se recueillir devant la tombe de l'un des héros de la guerre de libération nationale, Noufi Ahmed dit « Si Abdelhak », qui a fait parler de lui lors de l'embuscade historique de Lalla Aouda, dans ces montagnes de l'extrémité Ouest de la wilaya de Tipasa.La France coloniale avait fait « voyager » son cadavre depuis la ville de Damous jusqu'à sa ville natale, afin de démoraliser et démobiliser les populations. Très nombreux sont les moudjahidines qui ignorent le lieu de sa tombe, y compris ceux qui gèrent officiellement « l'Histoire ». La célébration nationale de la journée du Chahid à l'échelle locale devra tenir compte de ces petits détails pour essayer d'ancrer et susciter l'amour et l'intérêt profond des jeunes envers le passé glorieux de leurs aînés martyrs, et ne pas se contenter d'une collation après avoir épuisé le programme inscrit dans l'ordre de la manifestation officielle.




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