Algérie

Cherche alliance désespérément Sous la Plume



Cherche alliance désespérément Sous la Plume
Les législatives font dans l'agitation. Les partis qui ont plusieurs années d'âge investissent le terrain animant des conférences, chacun ajoutant une corde à son arc. Pour certains, il s'agit de la garantie de la crédibilité des élections ; pour d'autres la femme est au centre des débats et il y a ceux qui tiennent des assemblées générales électives de bureaux. Cependant, le cercle s'est agrandi et dix nouveaux partis vont entrer en lice dès qu'ils auront tenu leur congrès constitutif. Et c'est là que les choses sérieuses commencent. Fraîchement constitués, ces partis qui n'ont que peu de temps pour se préparer à cette échéance voire une faible représentativité parlent d'alliance. Le premier à donner de la voix est le parti de Fateh Rebai d'Enahda qui se dit tout à fait disposé à une alliance islamiste. Un seul préalable : l'intention sincère que doivent exprimer les partis alliés de coopérer pour la lutte contre la fraude lors des élections. Les contacts ont été pris car la priorité du SG de ce parti est de faire bloc pour combattre cette fraude que beaucoup de partis redoutent. L'appel est lancé mais personne ne se bouscule au portillon pour entrer dans la ronde. Les autres formations islamistes préférant sans doute ramer toutes seules. Alors la coalition électorale islamiste reste du domaine de la chimère. Le camp démocratique ne fait pas mieux. A sa décharge, l'Union pour la démocratie et la république d'Amara Benyounès, dont le congrès extraordinaire doit se tenir prochainement, appelle de tous ses v'ux à un regroupement des forces démocratiques. C'est la seule planche de salut. «Nous ne serons jamais assez nombreux dans le camp des démocrates pour défendre l'Algérie républicaine et patriotique», disait il sur les ondes de la chaîne III. En rangs dispersés, il n'y aura pas de vainqueurs. Des compromis, les démocrates doivent apprendre à en faire. On sait par expérience et surtout à nos dépens que le nombrilisme de chacun des responsables de partis prend le dessus sur les véritables enjeux et c'est ce qui fait mal. Alliance, c'est un mot qu'on ne connaît pas. Alors tant pis pour l'UDR s'il ne trouve pas preneur, il aura tout de même l'Alliance présidentielle pour se consoler.
Les législatives font dans l'agitation. Les partis qui ont plusieurs années d'âge investissent le terrain animant des conférences, chacun ajoutant une corde à son arc. Pour certains, il s'agit de la garantie de la crédibilité des élections ; pour d'autres la femme est au centre des débats et il y a ceux qui tiennent des assemblées générales électives de bureaux. Cependant, le cercle s'est agrandi et dix nouveaux partis vont entrer en lice dès qu'ils auront tenu leur congrès constitutif. Et c'est là que les choses sérieuses commencent. Fraîchement constitués, ces partis qui n'ont que peu de temps pour se préparer à cette échéance voire une faible représentativité parlent d'alliance. Le premier à donner de la voix est le parti de Fateh Rebai d'Enahda qui se dit tout à fait disposé à une alliance islamiste. Un seul préalable : l'intention sincère que doivent exprimer les partis alliés de coopérer pour la lutte contre la fraude lors des élections. Les contacts ont été pris car la priorité du SG de ce parti est de faire bloc pour combattre cette fraude que beaucoup de partis redoutent. L'appel est lancé mais personne ne se bouscule au portillon pour entrer dans la ronde. Les autres formations islamistes préférant sans doute ramer toutes seules. Alors la coalition électorale islamiste reste du domaine de la chimère. Le camp démocratique ne fait pas mieux. A sa décharge, l'Union pour la démocratie et la république d'Amara Benyounès, dont le congrès extraordinaire doit se tenir prochainement, appelle de tous ses v'ux à un regroupement des forces démocratiques. C'est la seule planche de salut. «Nous ne serons jamais assez nombreux dans le camp des démocrates pour défendre l'Algérie républicaine et patriotique», disait il sur les ondes de la chaîne III. En rangs dispersés, il n'y aura pas de vainqueurs. Des compromis, les démocrates doivent apprendre à en faire. On sait par expérience et surtout à nos dépens que le nombrilisme de chacun des responsables de partis prend le dessus sur les véritables enjeux et c'est ce qui fait mal. Alliance, c'est un mot qu'on ne connaît pas. Alors tant pis pour l'UDR s'il ne trouve pas preneur, il aura tout de même l'Alliance présidentielle pour se consoler.


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