Algérie

«Chemiserie du centre»



«Chemiserie du centre»
Quatre employées, membres de la section syndicale UGTA de l'Entreprise publique économique (EPE) «Chemiserie du Centre», sise au chef-lieu de la commune de Larbaâ Nath Irathen, à 27 km au sud-est de Tizi Ouzou, ont été suspendues de leur travail par la direction de cette EPE depuis le 9 février courant.Contacté, le responsable de cette entreprise de confection a cité comme motifs de sa décision «l'entrave à la liberté de travail, l'atteinte à l'économie régionale et nationale». Concernant la satisfaction de la plateforme de revendications contenant 13 points et déposée à la direction de l'entreprise par la section syndicale en novembre 2013, le même responsable indique que les quatre syndicalistes ont «refusé de participer à une réunion en novembre dernier ayant pour objet d'étudier les points de revendications».Ces dernières ont été étudiées ensuite par une commission désignée à cet effet. Quatre des 13 points ont été satisfaits, dit le directeur. A propos de la réintégration des quatre employées suspendues, le directeur de l'EPE Chemiserie précise que «la décision relève de la commission ad hoc, conformément au règlement intérieur et à la loi 90-11 régissant les relations de travail». L'action de protestation, expliquent les syndicalistes suspendues, «a été décidée par les instances syndicales UGTA de wilaya, et ce, pour un arrêt de 2 heures. Elle n'a ni entravé la liberté de travail, ni porté atteinte à l'économie régionale ou, encore moins, nationale», relèvent-elles.Concernant leur refus de prendre part à la réunion du 25 novembre dernier, nos interlocutrices précisent que cette séance avait été boycottée à cause de son caractère biaisé en raison de l'absence du directeur général, premier concerné par le règlement des problèmes socioprofessionnels des travailleurs au sein de l'entreprise qu'il dirige. Elles ont déploré le «manque de dialogue» de la part de la direction. Un mouvement de grève a été déclenché hier au sein de cette entité qui compte 180 employés, en majorité des femmes. De nouvelles suspensions auraient été prises, selon les syndicalistes déjà sanctionnées. Ce conflit qui perdure au sein de cette entreprise dénote un vrai malaise qui interpelle les instances syndicales de la wilaya autant que la tutelle de cette entité économique.




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