Chelsea : Di Matteo : «Prêt à laisser Torres à l'écart»

David Luiz : «Nous n'aimons pas perdre.»
Son bon début de saison (4 buts lors des sept premières journées) n'aura donc été qu'un feu de paille : l'attaquant de Chelsea Fernando Torres (28 ans, 12 matchs et 4 buts en Premier League cette saison) n'a plus marqué en championnat depuis le 6 octobre. Son entraîneur Roberto Di Matteo a d'ailleurs évoqué dans le Daily Mirror la possibilité de le mettre sur le banc ce soir pour le match de Ligue des Champions sur le terrain de la Juventus : «Si je considère que c'est la meilleure chose à faire pour l'équipe, alors oui, je le laisserai à l'écart.» Seul problème pour Di Matteo, l'attaquant anglais Daniel Sturridge, remplaçant naturel de Torres, s'est montré très maladroit dans la finition face à West Brom ce week-end (défaite 2-1). Le Sun annonce de son côté que Fernando Torres agacerait lui aussi de plus en plus la direction londonienne. Malgré un bilan en passe de dépasser largement celui de la saison passée (4 buts en 12 matches contre 6 en 32 la saison passée), l'Espagnol ne marque pas assez. Et alors qu'une offre pour le Madrilène Falcao et la rumeur d'un retour en prêt de Didier Drogba circulent avec insistance dans les travées de Stamford Bridge, l'avenir d'El Niño est plus que jamais incertain.
David Luiz : «Nous n'aimons pas perdre »
A l'instar du PSG, Chelsea est en train de vivre une petite crise ces derniers temps. Battu par le modeste West Bromwich ce week-end, les Blues n'ont plus gagné depuis quatre journées. Une situation préoccupante qui a créé des tensions entre les joueurs dans le vestiaire après ce nouveau coup d'arrêt. Pour le défenseur central brésilien David Luiz, les réactions de ce type sont normales : «Nous étions en colère et énervés après le match parce qu'on aurait dû gagner. C'est normal d'avoir vu des voix s'élever, car nous sommes un grand club et nous n'aimons pas perdre. Nous avons eu des occasions pour remporter le match, mais nous les avons gâchées et maintenant il faut regarder devant nous.»