Algérie

Cheikha Rimitti à l'honneur


Plusieurs programmes sont proposés sur le site de l'IFA, entre films, programme jeunesse, concours et conférences.La crise sanitaire due à la pandémie de coronavirus a provoqué l'arrêt et la fermeture de tous les établissements culturels, notamment l'Institut français d'Algérie (les cinq annexes). Mais cette situation n'a pas découragé l'équipe de l'IFA à partager et à diffuser sa programmation artistique, et ce, en un clic ! En effet, depuis le mois de mars et jusqu'à la mi-juin, les internautes peuvent découvrir divers programmes entre conférences, musique, cinéma? sur la site de l'IFA. Nous retrouvons ainsi une relecture de La Peste par l'universitaire et spécialiste de l'?uvre d'Albert Camus, Agnès Spiquel. Ce choix n'est pas fortuit, car l'épidémie de la Covid-19 a "propulsé La Peste dans les palmarès des listes des meilleures ventes de plusieurs pays, la France, l'Italie et le Royaume-Uni notamment", peut-on lire dans la présentation. Outre cette lecture, les internautes peuvent visionner tranquillement sur leur sofa des films ou des conférences. Pour cette dernière, on peut citer le cycle démocratie "Gouvernance et société civile" (4 conférences), présenté par le polytechnicien Pierre Calame, qui questionne sur "Comment l'humanité va-t-elle s'organiser au XXIe siècle '". À ce propos, il est indiqué que, dans cette lettre ouverte, Pierre Calame s'adresse à "nos élus ou à nos futurs élus et les enjoint à prendre des mesures à la hauteur des défis du XXIe siècle, afin de mener à bien la transition écologique et économique nécessaire, qui comporte trois dimensions : l'adoption d'un socle éthique commun, la conception de modalités de gouvernance adaptées aux défis et la construction d'une société durable".
Quant aux cinéphiles, ils sont bien gâtés grâce aux différentes projections offertes avec un nombre de places limité, donnant l'impression d'être dans une vraie salle obscure. Parmi les films "projetés", La Présence de l'absent de Abderrahmane Krimat, Les Jours d'avant de Karim Moussaoui, et pour le 15 du mois en cours est prévu Sankara n'est pas mort (docu, 2019) de Lucie Viver. Synopsis : au Burkina Faso, après l'insurrection populaire d'octobre 2014, Bikontine, un jeune poète, décide de partir à la rencontre de ses concitoyens le long de l'unique voie ferrée du pays. Du Sud au Nord, de villes en villages, d'espoirs en désillusions, il met à l'épreuve son rôle de poète face aux réalités d'une société en pleine transformation et révèle en chemin l'héritage politique toujours vivace d'un ancien président : Thomas Sankara. Les intéressés peuvent s'inscrire à l'adresse : [email protected]
Les mélomanes ne sont pas en reste ; ils sont compris dans le menu virtuel, et ce, avec la possibilité de découvrir des liens de plusieurs morceaux de la diva de la musique algérienne, alias Cheikha Rimitti. "La mamie du raï (...) Comment ne pas rendre hommage à cette légende féminine et féministe qui a fait trembler les canons esthétiques et la toile de fond socioculturelle de la scène musicale algérienne ' Elle a dérangé, bousculé, mais elle a inspiré toute une génération de chanteurs et a fasciné les plus conservateurs (...)", est-il souligné sur le site.
Par ailleurs, pour les auteurs en herbe, un concours d'écriture est ouvert jusqu'au 30 juin. Organisé en partenariat avec les éditions Dalimen et l'école Cipele, ce concours, composé de deux catégories, juniors de moins de 18 ans et adultes de plus de 18 ans, invite les auteurs à rédiger un poème, une nouvelle, un conte autour de la thématique "À quoi ressemblera le monde de demain '".
À ce sujet, les organisateurs précisent : "Nous pouvons énumérer tant de bienfaits liés à la mondialisation, ce processus qui efface les frontières et broie les différences entre les sociétés sur les plans économique, politique, culturel et sociologique. Or, nous ne pouvons passer outre les problématiques qui peuvent en découler." Tout en poursuivant : "Nous assistons depuis quelques années à des phénomènes mondiaux liés à la rapidité et à la facilité de la mobilité entre les continents.
Si le développement des moyens de transport permet des échanges commerciaux de grande envergure, il est aussi à l'origine de la propagation du coronavirus : une épidémie qui vite se transforma en pandémie, touchant les quatre coins du monde." Et de conclure : "De ce fait, aujourd'hui plus que jamais, nous devons repenser le monde de demain et surtout nous interroger sur les défis à relever pour les générations futures." À noter que les textes doivent être envoyés à l'adresse : [email protected], avant mardi 30 juin à minuit. Les textes sélectionnés seront publiés dans un ouvrage édité par la maison d'édition Dalimen.
H. M.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)