Mort en 1931. Maître de la musique classique algérienne.
Originaire de Messaâd (Djelfa) , de son vrai nom Abderrahmane Reghaï, Cheikh Saidi disparait tragiquement le Aout 1931. Il avait atteint une réputation digne des plus grands musiciens dans le genre Aroubi et Hawzi. Il fut chanteur et maître de la Kouitra à Alger, dans les années 20. Elève de Mohammed Sfindja auprès duquel il apprit le métier de chanteur et de chef d’orchestre, enrichissant son répertoire. La concurrence était féroce à l’époque. D’autres noms monopolisaient la série algéroise, tels que Mouzinou (mort en 1928) ou Laho Serror. Au début du siècle, il travailla avec Mouzino aux côtés de Sfindja durant les soirées Ramadan au café « Gaelries Malakoff » dans la Basse Casbah d’Alger. Cultivé, acariâtre, il buvait beaucoup de café, préférait vivre solitaire et dormait si peu. Après son retour du Maroc, il avait ramené un certain nombre de textes dont Sirat Nakkar Lahssane et Ya wih Men Khane Hbibou. Omar Hebbi (Zemmouri), Dahmane Zaïka, Chelmoun ont été quelques uns de ses meilleurs collaborateurs dans l’orchestre. Il est l’un des derniers représentants de l’école Sfindja qui sacrifiait, par amour propre, le cachet d’une cérémonie et ne pas travailler dans des conditions ne concordant pas avec ses principes.
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Posté Le : 06/09/2011
Posté par : musiquealgerie
Ecrit par : Achour Cheurfi
Source : Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens.