Originaire des Ouled Ali BELHADJ de la proche région de Tlemcen, Larbi BENSARI naquit en 1857 à Tlemcen. La tradition veut qu’il apprenne d’abord à jouer du naï tout en gardant ses moutons. Toujours est-il que sa véritable initiation et sa «professionnalisation» commença avec le Cheikh BOUFELJA qu’il remplaça tout naturellement à sa mort.
La concurrence était rude à l’époque avec des maîtres tels que BEKHECHI, BAGHDADI, BENDALI Yahia et bien d’autres. Cheikh LARBI profita du véritable bouillonnement poétique très vivace à l’époque en milieu artisanal. Gardien jaloux de la tradition «gharnati», il participa sûrement à l’expansion de ce genre tant vers le nord de Tlemcen (avec Nedroma notamment) que vers l’ouest (Oujda) qu’à l’est. Il représenta dignement l’école de Tlemcen lors du Congrès du Caire en 1923 et participa activement au nombre de festivals et d’émissions radiophoniques aussi bien en Algérie qu’à l’étranger (France, Maroc…) Il mourut à Tlemcen comme nombre de grands artistes pauvres et presque ignorés même par la population de Tlemcen à qui il a tant apporté. Dans sa lignée artistique, nous citerons ses enfants Mahmoud décédé à Oran, il y a une dizaine d’année et surtout Redwane établi à CASABLANCA (Maroc) ainsi que les MALTI, BENZINEB, BRIXI, et plus proche de nous, les talentueuses formations que sont ‘’Nassim El Andalous’’ et ‘’Ahbab Larbi BENSARI’’. Quelques titres de sa prolifique discographie : Ay l wouchem, Betna fi hana, Nashar ala hadari erraqib, Chems el achiya, ya ahla andaloussin…
Posté Le : 24/06/2006
Posté par : hichem
Source : membres.lycos.fr/ptlemcenien/