SARI Abdesslam ben Hadj Mostapha Ben Mohamed ben Hadj Boumédiène BENSARI est né à Tlemcen en 1886 à El-Kalaa supérieure, fief des familles BENSARI d’agriculteurs ou d’artisans.Sa nombreuse famille (Six garçons et deux filles) émigre au Caire où est né son frère cadet M’hammed (devenu également musicien violoniste, décédé en 1966), puis retourne en terre natale.Très jeune, Abdesslam fréquente l’école coranique tout e aident son père menuisier- tonnelier ; puis il travaille chez un coiffeur : c’est là qu’il écoute des chanteurs dont il retient les morceaux de la musique arabo- andalouse.Il apprend à jouer de tous les instruments traditionnels (derbouka, flûte, kouitra, luth, violon…) avec plusieurs chouyoukh, puis avec son cousin germain Cheikh Larbi Ben Sari qu’il accompagne au cours des soirées musicales, il participe avec lui à l’Exposition Universelle de 1900 à Paris ainsi qu’au Congrès de la Musique Arabe de 1932 au Caire. De là, il rapporte un sentir (cithare orientale) en forme de qanoun mais donnant des sons de piano par percussion à l’aide de deux baguettes et dont il est l’unique maestro en Algérie.Il Crée son propre orchestre à l’époque où Tlemcen n’en comptait que ceux de Cheikh Larbi et de Cheikh Omar Bakhchi auxquels s’ajoute plus tard de Cheikh Ahmed dit Rédouane Bensari. En plus de ses deux fils musiciens, Mohamed brodeur, créateur du cafetan porté par toutes les mariées tlemceniennes et du caraco algérois et Ahmed dit Hamida également brodeur, spécialiste du medjboud, il prend en charge chez lui en vue de son éducation, un enfant de 5 ans qu’il initie à la derbouka puis aux autres instruments de musique et qui sera plus tard, le grand maestro Cheikh Abdelkrim Dali.Pendant la saison creuse, Abdesslam s’occupe de sa boutique de coiffeur de la rue Almanzor (près de sidi Hamed) qui sert de local de répétition où vient apprendre à jouer la derbouka, Boumediène Benkebil à partir de l’age de 6 ans.Initié à la Tariqa Tidjania dont le centre est à Ain- Madi (Wilaya de Laghouat), cheikh Abdesslam s’y rend plusieurs fois ; il s’adonne alors à la musique mystique et compose plusieurs « madih » (panégyrique) qu’il chante régulièrement à travers toute l’Algérie et au Maroc.Fatigué par les longs voyages et les nombreuses soirées musicales, il prend sa retraite prématurément pour s’adonner à la dévotion et accomplit en 1954 le pèlerinage par voie terrestre.Il a transmit à sa postérité son œuvre musicale et le souvenir d’un homme droit et généreux, alliant les valeurs d’authenticité et d’esprit nationaliste avant de s’éteindre à 72 ans, le 17 juillet 1959.
Ses livrets de manuscrits et ses compositions ont été légués à son arrière petit fils : il s’agit du professeur de chirurgie et musicologue installé à Houston (USA), Yahya Ghoul qui a repris le flambeau est fondé à Oran avec ses frère l’association musicale
Ses livrets de manuscrits et ses compositions ont été légués à son arrière petit fils : il s’agit du professeur de chirurgie et musicologue installé à Houston (USA), Yahya Ghoul qui a repris le flambeau est fondé à Oran avec ses frère l’association musicale
Ses livrets de manuscrits et ses compositions ont été légués à son arrière petit fils : il s’agit du professeur de chirurgie et musicologue installé à Houston (USA), Yahya Ghoul qui a repris le flambeau est fondé à Oran avec ses frère l’association musicale « Nassim El Andalous ».
Document APC Tlemcen.
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Posté Le : 03/01/2006
Posté par : nassima-v
Source : andaloussiate.over-blog.net