Algérie

Cheïkh Abdelkrim Dali



Le rossignol du haouzi, le passeur du terroir 1ère partie C’est sous le haut patronage de madame la Ministre de la Culture et en tandem avec l’association culturelle «Er-Ridouaniya» de France présidée par Nadir Maârouf que l’association musicale «Ettarab El Acil» de Tlemcen sous la houlette de Bekkaï Abdelkader, organise «extra muros à Oran (TRO) et Tlemcen (Office du tourisme et Complexe Les Zianides) respectivement les 20 et 21 février, la commémoration du 30ème anniversaire du décès de Cheïkh Abdelkrim Dali, et ce à travers un programme à la hauteur de cette illustre personnalité artistique du patrimoine maghrébin. Abdelkrim Dali (Ali), fils unique de Abdelkader et de Lansari Fatéma, a vu le jour dans une modeste famille tlemcénienne, le 16 novembre 1914 correspondant au 27 Dhou Al-Hidja 1332. C’est le quartier dit «Hart R’ma» ou quartier des archets dans la vieille médina, et plus exactement la rue des Almohades (qui commence de la zaouïa Sid Ahmed Tidjani et se termine devant le café Tchouar à Bab Sidi Boumédiene) qui l’a vu naître. Selon un parent, sa mère Fatéma aurait accouché «accidentellement» chez ses parents, les Lansari au quartier Sid El Qissi (terrain Bensid jouxtant El Hartoun) à El Kalaâ inférieure lors d’une visite familiale. Deux versions toponymiques se disputent la désignation de cette venelle, à savoir Derb Essedjane (venelle de l’oiselier) d’après le professeur Hami Negadi (chercheur) et Derb El Moustaqimine (venelle des volontaires de la foi) selon Omar Dib (historien). La petite demeure appartenant aux Salaouandji, également occupée par ses deux sœurs Yamna et Khadoudja, porte aujourd’hui le N°27 Bis (îlot N°020) en face de la maison Belattar. Une plaque commémorative posée par les soins de l’association Ettarab El Acil à l’occasion du 30ème anniversaire de la mort de Cheïkh Abdelkrim Dali, «immortalisera» désormais l’adresse de sa maison natale. Par la suite, il habita, tour à tour, quatre maisons, celle des Taleb (au N°20) où il avait logé après son mariage, dans la même rue (abritant par ailleurs Dar El Kadi où habitait sa troisième sœur Fatma), mitoyenne au hammam El Yeddoun Essanouci, une deuxième chez les Maci au n°10 au Qorane Seghir, en face de la boutique de son maître Cheïkh Omar Bekhchi, à la rue Kaldoun à côté du Hammam Derb Sidi Bellahcène où venaient prendre ensemble leur bain habituel, Cheïkh Omar Bekhchi et son disciple Abdelkrim Dali (selon Ziane Ghouti, un mélomane, un fils du quartier Qorane El Kébir), une autre située dans un derb cul de sac (impasse), dite Dar Moulay Djelloul (selon son fils Mourad) ou Dar Aboura (selon Ghouti), à côté de la mosquée Sidi Es-Senouci, dans la Souiqa, et enfin un dernier domicile d’avant l’exil vers Alger, qui est situé dans le Derb Ouled Essene, dite Dar Dibia (dixit Omar Dib) ou Dar El Masmoudi au N°24, en face de la petite mosquée Djamaâ Lalla El Ghriba, au niveau du quartier de Bab El Hdid(centre ville). Cette localisation des lieux «lyriques» (Dar Salaouandji, Dar Taleb et Dar El Masmoudi) a été possible grâce à Abdelmadjid Benchenafi, ancien habitant de Hart R’ma, artisan cordonnier dans le second derb précité. En nous accompagnant dans ce vieux quartier, notre guide fut submergé de souvenirs d’enfance. «Là, ce ferrane (four banal traditionnel), à côté de Djamaâ Lalla Erriya, était tenu par un parent à lui, Dali Ali Mustapha». A suivre... Allal Bekkaï


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