Chefs d'entreprises

Dans sa livraison d'avril 2014 l'indice de confiance des chefs d'entreprises, tous secteurs d'activités, établi par le FCE, «passe de -10 en mars à -7 en avril, soit une légère progression de 3 points». Néanmoins, comme le rappelle la lettre du FCE, «cet indicateur évolue dans la zone négative depuis maintenant une année (de mai 2013 à avril 2014)», ce qui traduit pour «les chefs d'entreprises producteurs de biens ou de services» l'existence «d'un climat morose persistant». Le document du Forum des chefs d'entreprises (FCE) explique que «l'évolution de l'indice de confiance durant ces douze derniers mois, fait ressortir deux périodes distinctes». «La première - qui va d'avril à décembre 2013 - est caractérisée par un indice de confiance des chefs d'entreprises se rétractant régulièrement du fait de la détérioration de l'activité économique». Durant cette période, l'indice de confiance par de «+11 en avril 2013 à -22 à décembre 2013». Pour les 4 premiers mois de 2014, les rédacteurs du document remarquent une « tendance à la hausse significative d'une amélioration graduelle de l'activité économique résultant probablement d'une meilleure visibilité». «La progression de l'indice de confiance global est le fait de deux secteurs qui sont : les industries agroalimentaires (IAA) et le BTP qui affichent en avril des valeurs positives, en progression respectivement de 13 et 11points». «Quant au secteur des services et celui des industries hors IAA, leurs indices ont baissé respectivement de 1 et 3 points», ajoute la note du FCE.Dans le détail, l'indice de confiance moyen est de 3 pour les industries agroalimentaires, contre (-12) pour les autres industries, et (-9) pour le secteur des services. Par régions, l'indice de confiance des chefs d'entreprises du centre est de (-10), contre (-22) pour ceux de l'ouest du pays. Sur les 13 questions auxquelles ils sont invités à répondre mensuellement, les chefs d'entreprises s'inquiètent pour le: «Taux d'utilisation actuel des moyens de production» (-43), pour le «Niveau actuel des commandes locales» (-29), pour «l'Evolution du niveau de production» (-27), et pour «l'Evolution du climat économique général» (-26).