Des habitants interpellent le P/APC de Chebli en vue de trouver des solutions aux problèmes qu'ils vivent au quotidien.
Des habitants de Chebli ont adressé une correspondance, dont le journal détient une copie, au premier magistrat local pour dénoncer la situation de «dégradation avancée dans l'éducation et le comportement de certains jeunes devant les institutions de l'Etat, au vu et au su de tout le monde, sans que personne ne bouge le petit doigt». Cette missive est signée par quelque trois cents citoyens. Des copies ont été envoyées au chef de daïra, au wali, au procureur de la République, lit-on sur ce document.
Dans la lettre, il est expliqué que «des jeunes gens traquent les filles et les agressent devant les collèges, devant le lycée, dans les arrêts de bus et même devant la mosquée». Ils condamnent ces comportements indignes, qui ne font pas honneur à la région et à ses habitants, qui sont plutôt conservateurs. Ils refusent d'être à la merci de jeunes sans éducation, et de se laisser intimider par eux. Ils demandent aux autorités de prendre en charge et de résoudre au plus vite ce problème épineux qui risque de s'aggraver.
«C'est un phénomène nouveau dans la région ! On n'est pas habitués à ce genre de comportement, chez nous ! Les jeunes sont généralement bien éduqués !». Pour le représentant des signataires, des rondes régulières devant ces institutions de l'Etat aux heures de pointe régleraient le problème et éradiqueraient le mal pour de bon. Il évoque aussi la désolidarité des citoyens. «Ces dernières années, les gens sont devenus sourds, aveugles et muets ! Ils ne semblent pas être concernés par les problèmes qui les entourent. Malheureusement, cela n'arrive pas qu'aux autres !», conclut-il.
Posté Le : 13/03/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rahmani Mohammed
Source : www.elwatan.com