Il a signé son retour avec beaucoup de fracas et autant de joies partagées. En chantant le meilleur de son répertoire, Cheb Anouar a, tout bonnement, fait valser les c'urs à travers une musique maghrébine suffisamment rythmée et du verbe suffisamment ciselé. Quel plaisir à suivre les trémoussements de jeunes filles et de jeunes garçons qui ne tiennent donc pas en place à l'écoute de leur idole ; que dire, alors, de la foule qui accompagnait aux pas de danse les alentours de la scène. Cheb Anouar ne s'est, en tout cas, pas privé de se rapprocher de ses fans en chantant et en prenant des photos souvenirs avec eux. C'est dire la communion qui a prévalu l'instant d'un concert. « C'est un plaisir de retrouver mon public toujours aussi chaleureux. Je suis vraiment ému de le voir cet après-midi à la salle Ibn Khaldoun. A chaque fois que je viens à Alger, il me réserve cet accueil convivial et chaleureux. Ce public m'aime et je l'aime, ce qui me conforte dans ce que je sais faire, à savoir la musique », a confié, tout sourire, Anouar. Interrogé pour exprimer son opinion sur la chanson raï, le chanteur a laissé entendre qu'elle se porte bien. « La chanson raï se porte bien. Il y a quelques chanteurs qui pèchent par des paroles pas très convenantes, c'est tout. Sinon, on a de très bons chanteurs et de très bons musiciens », a-t-il laissé entendre. Pour ce qui est de son temps libre, il dit le consacrer à sa famille et à son métier. « Comme chaque citoyen algérien, je vis au gré des circonstances de la vie ; je fais mes courses comme tout le monde, et je m'adonne au sport régulièrement. Et en tant que chanteur, je fais évidemment des répétitions ou des enregistrements », a-t-il révélé. Originaire de Tlemcen, Cheb Anouar est un chanteur qui fait chavirer les c'urs par ses belles mélodies. Dans les années 1980-1990, Anouar produisa une musique qui a eu du succès auprès des siens en particulier et auprès de la communauté maghrébine en générale. Ses compositions riches en sonorités sonnent comme un glas dans la mémoire collective. Il a tôt fait de s'initier aux rudiments du métier d'artiste dans la maison de disque Rallye à Tlemcen dirigée, alors, par Rachid et Fethi. C'est ainsi qu'il chantera du raï, mais surtout de la musique maghrébine au grand bonheur de ses fervents admirateurs avides de sensations nouvelles. « Nekri berrah » et d'autres qui suivront ont propulsé la star montante au-devant de la scène nationale et internationale. Les années 1990 sont celles de la confirmation puisque Anouar a laissé éclater tout son talent au profit d'une catégorie de mélomanes qui le suivent de très près.
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Posté Le : 17/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabah Douik
Source : www.horizons-dz.com