Chauffeurs de taxi

Les promesses non respectées des autorités locales pour régler le problème des licences d'exploitation des taxis ont fait réagir les chauffeurs de taxi affiliés à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa) de la wilaya d'Oran.Hier, une réunion a été tenue au siège de l'Union en présence de M. Bounoua, SG de la section des taxis. Le collectif se dit inquiet quant aux conditions dans lesquelles il exerce. Cette situation est la conséquence de la surenchère pratiquée sur ces documents. En effet, c'est le mécontentement chez les professionnels du secteur affiliés à l'Union. Ces derniers, par le biais de leur SG, ont exigé des solutions pour mettre un terme à ces pratiques frauduleuses qui ont poussé plusieurs pères de famille au chômage forcé. D'autres sont obligés de travailler comme chauffeurs clandestins pour faire face aux charges de leur famille. Le constat est déplorable, de l'avis de M. Bounoua, qui a rappelé que plusieurs correspondances ont été envoyées aux responsables locaux, dont la direction des moujahidine, celle des transports, la wilaya, pour enfin débloquer ces licences et permettre aux pères de famille d'exercer leur activité. La licence est louée à 10 000 DA/mois avec une avance de 5 ans, un état de fait que rejette la corporation. Cette surenchère n'est malheureusement pratiquée qu'à Oran alors que, dans d'autres wilayas, cette licence est cédée entre 800 DA et 1000 DA le mois, fait-on savoir.