Algérie

CHAUFFEURS DE TAXI


La protestation reprendra en septembre
La corporation s’inquiète quand aux sommes colossales qui lui sont imposées par l’administration fiscale. Les chauffeurs de taxi montent au créneau. Ils compte reprendre la protestation à la rentrée sociale. «Nous tiendrons notre conseil national à la fin de ce mois pour décider de la forme et de la date de notre mouvement», a déclaré, hier, à L’Expression, le président du Comité national des chauffeurs de taxi (Cnct), affilié à l’Ugcaa, Hocine Aït Braham. La corporation attend toujours la réponse des autorités concernées quant à leurs doléances, restées sans suite, regrette notre interlocuteur.«Nous avons essayé par tous les moyens de concrétiser nos revendications à travers des correspondances et des réunions avec les parties concernées, cependant, nos tentatives se sont soldées par un échec», a déploré M.Aït Braham et d’ajouter que, «les problèmes discutés, lors des différentes rencontres, avec le ministère des Transports et la direction des impôts n’ont, à ce jour, pas été résolus». Le Comité est soutenu dans son action par l’Union nationale des chauffeurs de taxi qui rejoint le mouvement de protestation, indique notre interlocuteur.D’ailleurs, une réunion de coordination s’était tenue, en mai dernier, entre les représentants des deux organisations pour finaliser les procédures relatives au débrayage. «Le Comité ne lâchera pas prise et est prêt à aller jusqu’au bout pour la concrétisation des revendications», lance M.Aït Braham. Le comité, qui compte 50.000 adhérents, avait décidé d’un débrayage pour le mois de mai.Des rencontres régionales s’étaient déroulées un peu partout à travers différentes wilayas, notamment à Alger, Mila, Sidi Bel Abbès, Mascara et Oran. Cependant, le mouvement de protestation a été gelé. Les chauffeurs de taxi soulèvent la même plate-forme de revendications. Il s’agit du règlement du problème des impôts ainsi que l’élaboration d’un statut particulier. M.Aït Braham fait part de l’inquiétude de la corporation, au nombre de 150.000 à l’échelle nationale dont plus de 12.000 à Alger, inhérente aux sommes colossales imposées par l’administration fiscale.«Nous sommes face à une situation catastrophique vis-à-vis des impôts parce que les services du fisc ne prélevaient pas d’impôts sur l’activité des chauffeurs de taxis. Aujourd’hui, on exige de nous le paiement des arriérés en impôts accumulés depuis 30 ans. Le cumul peut aller, pour beaucoup, jusqu’à 50 millions de centimes.Les chauffeurs de taxi doivent aussi s’acquitter, dans leurs charges fiscales, de taxes comme la TVA qui est très élevée», se révolte-t-il. La commission propose ainsi l’effacement total, pour tous les chauffeurs de taxi, de leurs dettes cumulées de 1992 à ce jour.
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