Algérie

chauffage dans les écoles, qui en est responsable '



chauffage dans les écoles, qui en est responsable '
Les élèves d'un CEM ont fermé l'APC de Tadmait, jeudi dernier, pour réclamer le chauffage dans leurs classes. La direction de l'Education indique que chaque établissement dispose d'un budget pour l'entretien du chauffage et de l'étanchéité.Le C.E.M Ben Ramdani Sadia, du chef-lieu de la commune de Tadmaït, à 18km à l'ouest de Tizi Ouzou, a connu un mouvement de grève, jeudi dernier. Et pour cause, une panne survenue au niveau de la chaudière qui a duré une semaine, les a privés de poursuivre leurs cours. Les collégiens et leurs enseignants ont greloté de froid, en pleine période d'examens. Après avoir saisi le directeur de leur école du problème, les élèves de cet établissement ont procédé à la fermeture du siège de la mairie, pour réclamer le chauffage à l'intérieur des salles de classe. Un collégien croisé lundi sur la route menant vers l'école, nous dira : «Je suis en 2e AM. Nous avons souffert du froid glacial, moi et mes camarades, car il n y a pas eu de chauffage à l'intérieur de ma classe pendant une semaine» A l'entrée de ce collège ouvert dans les années 1970, une foule d'élèves parlant de leurs épreuves d'examen. En ayant connaissance de notre visite, ces derniers ont accourus de partout. Ils veulent tous s'exprimer. L'un d'eux élèvera sa voix pour qu'il soit entendu : «Après avoir bravé le froid pendant 5 jours sans chauffage, nous nous sommes rassemblés à l'intérieur de la cour, nous avons sollicité notre directeur pour qu'il règle le problème de la chaudière. Ce qui n'a pas été fait à temps. Il était impossible pour nous de nous concentrer sur les cours». Une autre élève de 3e AM, témoignera : «Je suis obligé de venir passer mon examen aujourd'hui, je ne veux pas perturber ma scolarité. Mais malheureusement notre C.E.M manque de tout».Au vu de leurs déclarations spontanées, les collégiens semblent souffrir en silence à l'intérieur de leur établissement. Preuve, ils n'ont pas hésité à soulever d'autres préoccupations ; rations alimentaires insignifiantes, les toits de certaines salles sont infiltrés d'eaux pluviales, des vitres cassées, la cour de l'établissement est dégradée et parsemée d'agrégats? L'an dernier, un élève a fait une chute. Fort heureusement il s'en sort indemne. Les parents d'élèves pour leur part, restent soucieux. Ils partagent l'avis de leurs enfants. Smail, père de 2 enfants, dira : «Les élèves ne sont pas des chamailleurs. C'est ce que me disent mes deux enfants. Ils se sont organisés d'eux mêmes. Après avoir décidé de sursoir à leurs cours jeudi dernier, ils ont pris d'assaut le siège de la mairie, pour exprimer leur colère et demander le chauffage».Ce dernier regrette le fait que les parents n'ont pas d'association. Le maire de la commune, Omar Meziane, dira pour sa part : «Mes services ont procédé, aussitôt que j'étais saisi du problème, à la réparation de la chaudière du CEM, bien que cela ne relève pas de mes compétences».A la cellule de communication de la direction de l'éducation, le responsable a tenu à préciser: «Tous les établissements moyens et secondaires sont dotés annuellement d'une enveloppe financière de l'ordre de 100 mille DA pour les réparations des chaudières et de 150 mille dinars destinés pour les travaux d'étanchéité.». Il ajoute : «S'il s'avère qu'un établissement ne peut prendre en charge ses problèmes, une rallonge financière lui sera accordée dans les délais».




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