Algérie

Chaudron de sorcières (I)



Chaudron de sorcières (I)
La situation actuelle au Moyen-Orient, est devenue un chaudron de sorcières. Région riche en pétrole, sa situation politico-militaire est devenue chaotique, complexe et confuse. Actuellement, plusieurs parties se disputent le magot à l'image des bandes mafieuses qui se disputaient les zones d'influence.Chacun essaye de s'emparer des robinets énergétiques (gaz et pétrole et au diable la paix, la démocratie, les droits de l'Homme, voire même les victimes innocentes qui ont eu le malheur d'être de la région. Aucun scrupule donc à s'impliquer tous azimuts afin de réaliser ces objectifs. Jusqu'à présent, il n'y a aucun endroit au monde où l'intervention étrangère dans les affaires intérieures des autres pays par une toute une panoplie de gouvernements est aussi répandue et est même devenue monnaie courante. Bien entendu, et comme à l'accoutumée, ce sont les Etats-Unis, soucieux de préserver le leadership sur le monde qui se distinguent par leur interventionnisme, leur arsenal militaire, déployé à travers le monde, faisant foi. Ainsi, à travers ce qui se prépare en vue d'une nouvelle escalade en Irak, voire même en Syrie sous prétexte de combattre les extrémistes de l'EIIL, on assiste à la même farce que celle de 2003 précédant l'invasion de l'Irak. Agression annoncée : En parlant de l'Irak, Bush a dit qu'on «ne pouvait pas attendre d'avoir des preuves irréfutables ( à propos des présumées armes de destruction massive). Ce qui lui a valu un commentaire très percutant du journaliste israélien Israël Shamir : «L'Irak ne constitue pas une menace pour les Etats-Unis. Si c'était le cas, les Américains se garderaient bien d'attaquer ce pays, comme ils se sont gardés d'attaquer l'URSS... La grande superpuissance américaine est une hyène qui prend soin de choisir ses proies petites et vulnérables. ». Dans ce sens, le même journaliste poursuit : «Tant que les inspecteurs de l'ONU n'ont pas la possibilité de visiter les sites israéliens de Dimona et de Nes Tsiona, tant que les armes de destruction massive qui y sont produites et stockées n'ont pas été détruites, il n'y a aucune raison de dénoncer unilatéralement l'Irak ». Et pour couronner ces citations, l'ancien inspecteur en désarmement de l'ONU, Scott Ritter avait notamment déclaré : «L'ennemi public, ce n'est pas Saddam Hussein mais George Bush.» Cela dit, n'oublions pas également les douze ans d'embargo et de souveraineté restreinte, et ce, après six semaines de bombardements pratiquement ininterrompus, détruisant l'infrastructure civile du pays et causant non seulement de lourdes pertes militaires mais aussi des dizaines de milliers de victimes civiles, peut-être même des centaines de milliers. Le bilan exact ne sera sans doute jamais connu. Entre les mensonges américains destinés à masquer l'ampleur réelle des atrocités perpétrées par George W. Bush père et ses acolytes, et le silence de Bagdad soucieux de camoufler, pour des raisons d'amour-propre et de prestige, l'étendue véritable des pertes irakiennes, la vérité a bien peu de chances d'émerger. (A suivre)




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