La commissionchargée du contrôle des familles, occupant des cellules dans l'ancienne prisonde Bab El Hamra à Sidi El Houari, est à pied d'oeuvre depuis le début de cettesemaine, pour constater de visu si des intrus se sont infiltrés parmi lesfamilles initialement recensées. Selon des sources proches de cette commission,en perspective d'un éventuel relogement, quelque 270 familles avaient étérecensées dernièrement. Néanmoins, la daira avait été informée de la présenced'indues familles qui voudraient profiter de l'occasion et bénéficier d'unlogement. A priori, nos sources indiquent que le premier constat faiteffectivement état de la présence de nouvelles familles, ce qui pourrait causerun problème lors de l'opération de relogement. En tout état de cause, nosinterlocuteurs indiquent que les familles de Bab El Hamra devraient bénéficierde logements en même temps que les familles du quartier des planteurs, et ceaprès le 05 juillet prochain. Quant à l'ancienne prison, des mesures serontprises pour la fermer définitivement et interdire l'installation de nouvellesfamilles. La caserne datant de la période coloniale abrite des famillessinistrées qui vivent dans des cellules de deux mètres sur quatre dans desconditions effroyables. Dernièrement, un effondrement partiel s'est produit,heureusement sans faire de victimes. Les famillesoccupant ce site avaient à maintes reprises interpellé les autorités locales envue d'un relogement ou d'un recasement provisoire, mais leurs appels sontrestés vains.Selon un deshabitants du site, les familles avaient déposé des dossiers depuis plusieursannées à l'APC, à la daïra et à la wilaya, mais en vain. Le même interlocuteurprécise qu'il y a huit mois une liste assainie a été établie et des promessesont été faites pour un relogement dans des logements situés à Es-Senia, sanssuite. Cette caserne, qui témoigne de l'atrocité de l'occupation est dépourvuede toutes commodités. Il n'y a ni électricité, ni gaz, ni eau et même pas detoilettes. Les lieux sont infectés par les serpents et les rats qui profitentdes monceaux de déchets entassés dans tous les coins. Des femmes et leursenfants sont coincés depuis plusieurs mois au premier étage aprèsl'effondrement des escaliers. Les hommes sont contraints, quant à eux,d'utiliser une échelle et des cordes pour monter ou descendre du premier étage.
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Posté Le : 19/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamel B
Source : www.lequotidien-oran.com