Chasse aux chauffeurs de taxi clandestins

Depuis quelques jours, une campagne sans précédent est menée par les services de la police contre les chauffeurs de taxis clandestins, communément appelés «les fraudeurs».Un constat que les Constantine ont fait, notamment au niveau des lieux qui avaient l'habitude de connaître un rush de ces fraudeurs. Ces derniers n'hésitaient pas à squatter même la voie publique, rendant la circulation très difficile. C'est ce que nous avons remarqué surtout à la rue du 20 août 1955, plus connue pat Aouinet El Foul, mais aussi à la rue Kitouni, qui a été complètement «nettoyée», surtout du côté supérieur, qui connaît régulièrement de longs embouteillages.C'est le même constat aussi à l'avenue Aouati Mostefa et les rues Rahmani Achour et Zaâbane, situées tous en plein centre-ville. Si cette situation a été favorablement accueillie par les automobilistes et surtout les chauffeurs de taxis réguliers, elle n'a pas manqué de susciter des interrogations du côté des citoyens, dont la plupart éprouvent des difficultés à trouver un moyen de transport en fin de journée. Pour certains chauffeurs clandestins, le problème se pose ailleurs. «Nous avons demandé à avoir une licence et travailler légalement, mais les conditions d'octroi de ce document nous bloquent énormément, surtout qu'il demeure le monopole du ministère des Moudjahidine, alors pourquoi ne pas libérer la remise de cette pièce et laisser tout le monde exercer cette activité normalement», disent-ils.