Algérie

Charte pour la réconciliation nationale



L?UGTA à l?humeur référendaire Fervente partisane du « oui sans réserve » à la charte pour la paix et la réconciliation nationale, l?UGTA compte raccorder ses violents avec le gouvernement, le temps d?une campagne, pour « mieux aborder les dossiers complexes tels les 3 000 travailleurs sans salaires depuis cinq mois et la révision du SNMG. » Telle est l?ambition de L?UGTA. La question ne divise plus. À quelques jours d?un scrutin qui a relancé le débat autour de la réconciliation nationale, l?Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA, la centrale syndicale officielle), préfère hiérarchiser les priorités et éviter la controverse. L?échéance référendaire approchant, le « Oui sans réserve » de ce syndicat fait irruption dans le débat électoral. Centrale charnière et forte de ses 65 000 adhérents à Oran, l?UGTA fait du 29 septembre prochain une perspective « hissée au rang de grande cause nationale. » Parce que le débat actuel, tel qu?il est engagé, n?échappe pas à la « bonne foi » de l?organisation de Sidi Saïd qui renvoie son soutien à la source même du projet référendaire : « La paix ». Le syndicat ne ménage pas ses efforts, stratégie oblige, pour modérer sa marche contestataire. Il est de ceux qui croient que « le pays ne peut avancer sans la paix. » C?est, en tout cas, ce qu?affirme Abdelkader Djettou, secrétaire général de l?union de wilaya d?Oran. « Partout, l?idée est de voter massivement » pour ce traité de charte. Et, une fois l?échéance passée, le syndicat « affûtera », alors de nouveau, ses armes pour mener les batailles de « la lutte contre le chômage, la revalorisation du SNMG et des salaires impayés. » « Nous avons déjà recensé toutes les préoccupations des travailleurs. La principale est la révision de l?article 87 bis, du code du travail relatif au SNMG. Nous maintenons notre revendication qui fixe le salaire minimum garanti à 10 000 dinars en dehors des différentes indemnités. Mais notre stratégie est, avant tout, de contribuer à restaurer la paix, car nous sommes convaincus que tout essor économique repose, justement, sur la paix, elle même source d?investissent et, partant, de l?emploi », estime Djettou. C?est d?ailleurs ce type de discours qui sera diffusé à profusion, lors des différents meetings de campagne. En ce sens, deux regroupements des cadres syndicaux sont prévus, aujourd?hui, au centre et à l?Ouest du pays. Le premier aura lieu à Chlef et le second à Mostaganem. Abdelmadjid Sidi Saïd, quant à lui, est attendu le 24 à Es Sénia (Oran) où il animera un meeting de campagne.


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