«Dans la vie, il ne faut avoir que des tentations relativement nobles, et c'est à ce moment-là qu'il faut y succomber, même si c'est dangereux, même si c'est impossible, surtout si c'est impossible.»«Dans la vie, il ne faut avoir que des tentations relativement nobles, et c'est à ce moment-là qu'il faut y succomber, même si c'est dangereux, même si c'est impossible, surtout si c'est impossible.»
Charles De Coster aurait été fier d'entendre cette phrase sortir de la bouche de son compatriote Jacques Brel.
Bien que les deux hommes aient vécu deux phases de vie différentes, leurs aspirations, leurs vouloirs ainsi que leurs rêves, portaient les mêmes odeurs.
Dans La Légende d'Ulenspiegel, De Coster dessine une Flandre nouvelle, avec son folklore florissant, ses traditions imperturbables et son climat de plat pays.
De Coster tisse avec son génie de poète-visionnaire, une Flandre avec une âme battante jusqu'à la dernière battue, ayant un esprit radieux.
La Légende d'Ulenspiegel est aussi une histoire où la liberté s'édifie dans une ère où Coster a reconstitué.
Till Ulenspiegel (le nom est également à l'origine de l'adjectif espiègle) dans ce récit est le personnage-symbole de la résistance, de la liberté et de l'indépendance de la Flandre, face à l'oppression étrangère personnifiée par Philippe II le duc d'Albe, Ferdinand Alavre de Tolède. Puisant dans les profondeurs de la culture populaire, autorisant la stature chevaleresque à « Till », Charles et suite à son amour à sa terre, crée une ère pleine d'oppression, de passion et de pression. Avec de tels symboles tyranniques et patriotiques, les mettant sur des scènes multiples, les faire parler, les juxtaposant, De Coster annonce la bataille au rouleau compresseur. C'est une façon de mettre à nu son histoire, se réconcilier avec son passé le liant à son présent, en aspirant à un meilleur avenir loin des pratiques tyranniques, condamnant l'amnésie, et privilégiant le verbe en cassant le symbole de la haine ; l'épée. De Coster a usé de son français pour dessiner sa quête, eu égard que cette langue fait partie de sa stature d'écrivain, de poète, du moment qu'elle fait partie aussi de l'âge de sa terre et de son peuple. La Belgique pour lui aussi valait plus qu'une querelle linguistique.
Eh puis, pour les maux qui nous logent, on a la langue qui nous loge, que l'on range.
Charles De Coster aurait été fier d'entendre cette phrase sortir de la bouche de son compatriote Jacques Brel.
Bien que les deux hommes aient vécu deux phases de vie différentes, leurs aspirations, leurs vouloirs ainsi que leurs rêves, portaient les mêmes odeurs.
Dans La Légende d'Ulenspiegel, De Coster dessine une Flandre nouvelle, avec son folklore florissant, ses traditions imperturbables et son climat de plat pays.
De Coster tisse avec son génie de poète-visionnaire, une Flandre avec une âme battante jusqu'à la dernière battue, ayant un esprit radieux.
La Légende d'Ulenspiegel est aussi une histoire où la liberté s'édifie dans une ère où Coster a reconstitué.
Till Ulenspiegel (le nom est également à l'origine de l'adjectif espiègle) dans ce récit est le personnage-symbole de la résistance, de la liberté et de l'indépendance de la Flandre, face à l'oppression étrangère personnifiée par Philippe II le duc d'Albe, Ferdinand Alavre de Tolède. Puisant dans les profondeurs de la culture populaire, autorisant la stature chevaleresque à « Till », Charles et suite à son amour à sa terre, crée une ère pleine d'oppression, de passion et de pression. Avec de tels symboles tyranniques et patriotiques, les mettant sur des scènes multiples, les faire parler, les juxtaposant, De Coster annonce la bataille au rouleau compresseur. C'est une façon de mettre à nu son histoire, se réconcilier avec son passé le liant à son présent, en aspirant à un meilleur avenir loin des pratiques tyranniques, condamnant l'amnésie, et privilégiant le verbe en cassant le symbole de la haine ; l'épée. De Coster a usé de son français pour dessiner sa quête, eu égard que cette langue fait partie de sa stature d'écrivain, de poète, du moment qu'elle fait partie aussi de l'âge de sa terre et de son peuple. La Belgique pour lui aussi valait plus qu'une querelle linguistique.
Eh puis, pour les maux qui nous logent, on a la langue qui nous loge, que l'on range.
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Posté Le : 03/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com