Algérie

Charité de dupes ou pauvre officine


En effet, une catégorie de patients, non affiliés à  la Cnas et/ou Casnos et dépourvus de ressources, sont pris en charge par les services de solidarité au sein de leurs communes de résidence, où un dossier doit àªtre fourni, justifiant de leurs conditions précaires.
Ainsi, après un long parcours administratif pouvant durer toute une année, il leur est enfin délivré une carte pour le retrait de médicaments, mais ces patients indigents, qui ne disposent pas de couverture sociale, sont orientés vers une seule pharmacie — une officine publique —, sise au 48 rue Colonel Lotfi (Bab El Oued). Le hic, c'est qu'à l'immense surprise de ces pauvres patients, tout contents de se présenter pour la première fois munis de leurs cartes et de l'ordonnance de leur médecin, «les médicaments antihypertenseurs prescrits n'y sont jamais disponibles à  part Captopril 25 et 50 mg», nous disent de vieux malades chroniques au sortir de cette officine publique. Comme quoi, on fait semblant de faire la charité à  des malades indigents atteints de maladies chroniques très sévères, sachant que l'hypertension artérielle est le tueur silencieux, «The silent killer», de l'humanité hyperstressée.
 
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