Grâce à sa politique d'investissements publics, l'Algérie utilisera de plus en plus de ses propres compétences et savoir-faire pour chaque nouveau projet d'infrastructure. Pour Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, la concrétisation du mégaprojet de l'autoroute Est-Ouest a permis «de tirer des enseignements et de capitaliser une expérience importante pour des projets de cette ampleur».
Dans un entretien exclusif accordé à Oxford Business Group (OBG), le cabinet d'analyse économique et de conseil britannique, pour sa publication «7he Report Algeria 2011», M. Ghoul souligne que le partenariat public-privé pour la construction d'infrastructures est une solution qui offre de nombreux avantages, mais qui nécessite plus d'efforts pour le mettre en œuvre et l'accompagner dans la durée. Selon lui : «Le partenariat public-privé ne signifie pas seulement le recours au secteur privé pour financer des projets d'investissement sur la base de revenus générés par l'infrastructure, mais aussi de faire appel aux compétences et au savoir-faire de gestion du secteur privé pour ainsi englober la notion de la qualité de prestation de services.»
Il est important de noter que la politique de développement des infrastructures initiée par Son Excellence, Monsieur le président de la République, se veut multidimensionnelle et porte sur l'ensemble des secteurs, tous prioritaires pour le développement socioéconomique du pays. Par exemple, les ports de commerce subissent actuellement une forte pression des flux marchands et donc vont connaître des opérations de dragage, de confortement et d'extension. M. Ghoul précise que «le secteur des transports, dont relève la gestion des ports, est aussi engagé dans des opérations de modernisation de la gestion des ports de commerce et la mise en place d'équipements de manutention, de contrôle de trafic et de sécurité maritime». En matière d'infrastructure aéroportuaire, il précise que «l'essentiel des actions portera sur le renforcement, l'extension et la réhabilitation de pistes d'aérodromes».Â
M. Ghoul prévoit que «le programme d'investissement public 2010-2014 aura des retombées positives sur l'économie nationale à travers une contribution forte à la croissance et à la politique de l'emploi, et une participation à la politique de redistribution du revenu national». Cette année, The Report : Algeria 2011 proposera une analyse exhaustive de l'économie algérienne et de ses différents secteurs d'activité, incluant une analyse sur le plan quinquennal et le plan de développement des infrastructures nationales. Il détaillera, par ailleurs, comme à l'accoutumée, le potentiel de développement du pays dans le secteur de l'énergie, notamment dans les hydrocarbures et les énergies renouvelables, le secteur de l'industrie, de l'agriculture et des télécoms.
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Oxford Business Group
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Posté Le : 20/12/2010
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com