Algérie

Chaque année, 600 femmes meurent des complications d'une grossesse



Chaque année, 600 femmes meurent des complications d'une grossesse
La grossesse, un processus normal, sain et créateur de vie c'est aussi, parfois, un processus qui induit de sérieux risques de décès et de séquelles pour les femmes enceintes.Ce risque constitue un défi mondial dans la mesure où, entre 1990 et 2013, on enregistre, chaque année dans le monde, entre 300 000 et 500 000 décès maternels liés à des complications lors de la grossesse ou de l'accouchement du fait que ces femmes enceintes ont un accès limité aux soins médicaux, ou reçoivent des soins dont la qualité ne répond pas aux normes. Elles succombent, ainsi, à des complications qui pourraient être traitées efficacement dans tout système de santé doté d'un personnel qualifié et d'équipements adaptés pour traiter les cas d'urgence et administrer les soins du postpartum requis. En Algérie, plus de 93% des femmes sont suivies pendant leur grossesse et 92% accouchent assistées par un personnel qualifié, dans un système de santé correctement structuré. Pourtant, plus de 600 d'entre elles continuent de mourir chaque année des complications dues à la grossesse.Fidèle à ses engagements internationaux autour de la sante de la mère et de l'enfant, l'Algérie s'est attelée à mettre en ?uvre, en partenariat avec l'Unicef et d'autres agences des Nations unies, un processus visant a l'accélération de la réduction de la mortalité maternelle, dans l'optique de pouvoir atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement. Les défis sont de taille, l'immensité du territoire algérien en tout premier lieu. Pourtant, contrairement à d'autres fléaux, les cas de mortalité maternelle sont, dans leur immense majorité, «évitables». Et derrière chaque mort de maman se cache trop souvent la mort, ou au mieux une souffrance terrible pour le nouveau-né qui aura pu lui survivre.Dans les deux cas, une immense tragédie pour la famille. Avec les moyens financiers, techniques et humains dont elle dispose, l'Algérie peut, veut et se doit de faire mieux, pour faire que chacun de ces cas devienne une exception dont la fréquence pourra se faire de plus en plus rare au fil des mois et années à venir.




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