Algérie

Chapitre des signes, tirés du paturon, du sabot, des pieds et de la queue



On aime chez le cheval un paturon épais sec et court, qui ne soit pas droit se portant en quelque sorte en avant du sabot. Selon Ibn Qoteiba, quand le paturon est droit sur le sabot, le cheval est dit « aqfad » droit jointé. Un autre défaut du paturon c'est le « fadah », quand les deux paturons portent une déviation de la ligne droite se portant de côté. C'est une déviation du paturon sur le côté, partant de la tète du boulet au point de son assemblage avec l'os du carpe du pied de devant. Cette difformité affecte les deux pieds ou les deux sabots simultanément. On aime à voir chez le cheval les sabots fermes, noirs ou d'un vert foncé, arrondis et larges de surface. Leur teinte noire en garantit la solidité ; mais il faut que rien de blanc ne s'y montre car cette couleur indique l'absence de solidité. On aime dans le cheval une longue queue, avec un tronçon court. Selon Ibn Qoteiba, l'os de la queue avec la peau qui le recouvre constitue le « hassib » ou tronçon de la queue ; suivant Imrou'l-Kais, il faut au cheval avec une queue comme celle de la robe d'une mariée. Il ne faut pas qu'elle soit déjetée c'est-à-dire qu'elle se porte d'un côté plus que de l'autre ; c'est un défaut qui se contracte, car il ne vient pas de naissance. On aime le cheval qui relève la queue dans la poursuite.


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