La citadelle du club phare de l'Ouest, le MC Oran, ne connaît plus de répit, ces derniers jours. Ses problèmes continuent à s'entasser. Sa situation, qui échappe à tout contrôle, se corse davantage. C'est du moins ce que l'on relève à la suite des événements qui se succèdent et qui marqueront à jamais les annales de ce club. Le dernier en date remonte à cette semaine, lorsque le milieu de terrain, Chaouti Bassem, s'en est remis à l'arbitrage de la Commission des résolutions des litiges, la CRL. Dans sa déposition, il revendique son dû. Ce joueur a agi de telle sorte après qu'il eut saisi la direction du club à la fin du championnat de la saison écoulée le mettant officiellement en demeure. Jusque- là sa revendication est restée lettre morte, aucune réponse ne lui a été notifiée par la direction du club. Redevable d'une facture égale à 20 milliards de centimes, le club d'El Hamri ne semble pas se soucier des incidences qui peuvent en découler, à moins d'un «miracle» pouvant venir au salut de la maison des Hamraoua. Force est de constater que ce même club a réussi son coup en composant son ossature comprenant 30 joueurs parmi lesquels l'on compte 12 anciens joueurs et 17 espoirs en plus des nouvelles recrues. À vrai dire, la direction du club a, selon les connaisseurs des rouages footballistiques, misé sur l'indulgence des pouvoirs en charge de la gestion du football national. Toutefois, tout l'opposé risque de se produire. La ligue peut prononcer une «sentence amère» en ne qualifiant pas ces joueurs et ce, en prenant en compte l'ardoise des dettes pour laquelle le club est redevable. Jusque-là, ce «fait» ne semble pas préoccuper la direction du club. Sinon comment interpréter le fait que ce club ait réussi à faire venir quelques joueurs comme les attaquants Mourad Benayad et Abassi Abed' D'autre part, le club semble privilégier le maintien des anciens joueurs. Après Abdelhafid Benamara qui a remplié, c'est au tour du défenseur central Mohamed Naâmani qui a, à l'instar de son compère, opté pour son maintien au sein du club en signant un contrat de deux ans, jusqu'à 2024. Ceci étant. D'autre part, les supporters des Hamraoua ne semblent pas trop emballés par ces «assurances» de la direction du club. Bien au contraire. La situation de la confusion, qui règne en maîtresse des lieux, a amplement amplifié les inquiétudes des uns et des autres. Ces mêmes supporters prennent en compte le fait que les caisses du club sont frappées par la disette et la rareté du budget salvateur, la vacance du poste du premier responsable de la SSPA/MCO, Youcef Djebbari est inscrit aux abonnés absents, ces derniers jours, ne faisant aucune apparition publique, aussi petite soit-elle. À cela s'ajoute le sérieux problème lié aux préparatifs se tenant dans des conditions n'honorant en rien la stature du club. De plus, il semble avoir été lâché par ses compères du conseil d'administration qui, eux aussi, continuent de briller par leur absence alors que d'habitude ils animaient l'actualité footbalistique locale par leurs «chamaillades» pour lesquelles ils se livraient dans le cadre de leur course à la tête du club. Jusque-là, seul le technicien Aïssa Kinane se démène tant bien que mal en assurant le nécessaire, mais sans aucune assistance du préparateur physique.
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Posté Le : 04/08/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wahib AIT OUAKLI
Source : www.lexpressiondz.com