Les chants dont je parlerai, même s’ils l’évoquent, ne sont ceux de l’Aurès des hau-
teurs. Ils sont bilingues (amazigh et arabe) et sont de plus en plus monolingues. Ils ont
pris les couleurs de leurs temps, des amours secrètes bien sûr, de la vie et de la condition
des femmes (la belle-mère), de la guerre, etc. Ils semblent avoir tenu, en changeant. Mais
aujourd’hui les nouveaux supports les font reculer. On ne chante plus dans les fêtes, et si
l’on danse toujours, on écoute.
Que peut-on faire ? Quelles démarches pour garder trace de ce qui fut (est encore) ? chant chaouia ?
Un essai de bibliographie suivra la communication.
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Posté Le : 07/03/2011
Posté par : poesiealgerie
Ecrit par : Dr Ali-Benali Zineb (Université Paris VIII)
Source : Colloque International sur "La Poésie Féminine de Tlemcen" au cours de la manifestation de Tlemcen 2011, Capitale de la Culture Islamique