Questionné hier, le
directeur des Réalisations de l'APC de Constantine, M.
Smira Rabah, a déclaré que le chantier
d'embellissement et de pose du carrelage de la place Sidi El-Haouès,
plus connue sous le nom de place du palais du Bey, reprendra dans une vingtaine
de jours tout au plus, ajoutant que les dernières contraintes posées par des
problèmes de fuite d'eau potable et de l'assainissement ont été levées.
Pour rappel, l'interruption
à plusieurs reprises des travaux de réhabilitation de la place en question, pour
un montant d'environ 2 milliards de centimes, a fait beaucoup jaser.
Aussi, le manque
de communication des secteurs concernés à ce sujet n'a pas manqué de donner
lieu à des spéculations sur les véritables motifs à l'origine des arrêts
survenus sur ce chantier dont l'exécution relève, à première vue, d'une
simplicité aveuglante.
Entamé en effet, il
y a déjà plus d'une année, le chantier en question a été interrompu une
première fois pendant une durée de 4 mois environ à la suite de la découverte
sur le site de vestiges historiques durant des opérations de creusement. Ce qui
a conduit les opérateurs à prendre en compte la réglementation relative à la
conservation des sites archéologiques en signalant le fait aux responsables du
secteur de la culture. Ces derniers sont intervenus pour identifier les pièces
archéologiques pour prendre éventuellement les mesures de sauvegarde. Le
chantier avait redémarré, mais il a été une seconde fois interrompu
parce que les travaux de creusement ont causé la détérioration d'une conduite
d'eau potable souterraine.
Enfin, selon les
informations recueillies auprès de la cellule de communication de l'APC, la dernière interruption survenue dans la réalisation
de ce chantier, et qui remonte à plusieurs mois déjà, a été motivée par la
qualité des travaux pour préparer le sol à la pose du carrelage. Et cette
méthode a soulevé une avalanche de critiques de la part des spécialistes selon
lesquels la pose du pavé se fait normalement, comme c'est le cas pour la
vieille ville, avec une technique artisanale très connue et assez simple. Ce
qui n'est pas le cas sur ce site où l'on peut constater qu'il y a un semblant
de pavé constitué d'une couche de béton tracée en
forme de pavé. Conséquence, la méthode de bétonnage présente un aléa
considérable: lorsque un problème de fuite d'eau survient, par exemple, les
réparateurs devront creuser avec des marteaux-piqueurs
pour pouvoir situer la fuite et engager les travaux de réparation nécessaire.
A l'heure
actuelle, cette placette historique, très prisée par les citoyens, présente une
toute petite partie revêtue du fameux carrelage tandis que la plus grande
surface demeure encore à la phase préparatoire. Le chantier se trouve à
l'abandon et aucun dispositif de protection n'a été prévu pour préserver au
moins de la détérioration de la partie qui a été revêtue du carrelage. Et cette
situation fait le bonheur des jeunes du quartier qui se livrent, tout au long
de la journée, à des parties de football interminables sur le chantier.
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Posté Le : 22/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com