Algérie

Chanson pour Ghaza


Chanson pour Ghaza
Scène du clipRéalisé par Hamoudi Laggoune, écrit et composé, par Mounès Khemmar, ce morceau a comme objectif de s'adresser aux nations occidentales, résumé en trois mots: «Comment dormez-vous'»Après s'être distingué dans la réalisation du clip posthume en hommage à Warda El Djazaïra en mettant en images sa chanson Ayam, le réalisateur et producteur de cinéma, Mounès Khemmar récidive cette fois en réalisant un nouveau clip en hommage à Ghaza. Interprété par la talentueuse Salima Abada, le titre de cette chanson des plus évocateurs est Mettez les images eu égard à l'actualité alarmante qui prévaut en Palestine actuellement et dont beaucoup de télés occidentales essayent de cacher en dénaturant l'information. Ce clip/cri de détresse met en scène Salima Abada dont le visage buriné de sang, se défigure au fur et à mesure que la chanson avance. Moyen qu'a trouvé le réalisateur afin de suggérer cette guerre injuste qui a fait des milliers de victimes innocentes au su et avec la complicité des grands dirigeants de ce monde.Le texte de cette chanson dit bien expressément: «Où sont vos opéras' Où sont vos grands musées' Votre art et savoir ne vous donnent-ils pas des yeux' Pour me voir...» Il faut écouter les paroles crues de cette chanson tellement vraies pour se rendre compte de l'absurdité de cette guerre infâme qui donne raison au bourreau en falsifiant sciemment l'histoire.«Ces mots, cette musique... ces images s'adressent aux dirigeants des nations occidentales», nous dira Salima Abada et d'ajouter: «A la nécessité de dénoncer l'horreur de ces dernières semaines, plutôt que de le commenter simplement entre nous, à la veille de l'Aïd, nous avons décidé de diffuser un message bien adressé'' et que l'on pourrait résumer en trois mots:«Comment dormez-vous'»La chanson a été enregistrée il y a environ 3 ans. Mounès a fait appel à moi pour lui prêter ma voix dans un morceau que lui-même a écrit et composé... L'idée de tourner un clip a émané de Riad El Kesri (fils de Warda El Djazaïria Ndlr) qui est tombé amoureux de la chanson en l'écoutant puis les énergies se sont liées. Tout a été décidé la veille de l'Aïd.Les gens ont répondu présent et ont surtout quitté leurs familles plutôt que prévu pour venir travailler bénévolement. Dans l'équipe de départ, il y avait Riad El Kesri, Karim Belazzoug, moi-même et Hammoudi Laggoune...» Pour l'anecdote, Salima Abada nous confie émue: «Quand le tremblement de terre a frappé vers 4h du matin, on était en plein tournage et j'étais surtout dans une position très dangereuse. J'étais allongée sous des décombres (vous pourrez voir ça dans le clip) avec la caméra au dessus de moi. J'avais les jambes liés au pied de la caméra...On est sorti en courant et 15mn après on était déjà de retour sur le plateau de tournage..».Pour le réalisateur Mounès Khemmar, hélas, l'histoire se répète et des centaines d'innocents à Ghaza la revivent aussi, et en meurent. Karim Belazzoug et Riad Kesri ont eu l'initiative de reprendre la chanson en clip, produit et réalisé volontairement par le talentueux Hamoudi Laggoune, tient à souligner Mounès Khemmar sur son statut Facebook et de déclarer: «Il ne s'agit pas d'un message politique, au diable les débats qui peuvent justifier ou pas le sang d'enfants déchiquetés ou d'ambulances bombardées, il s'agit d'un message humanitaire adressé aux médias occidentaux, plutôt ceux pour qui la souffrance peut être relative, pour qui la mort peut être relative, du moment qu'elle touche des humains qui ne leur ressemblent pas, ou qui n'ont pas les mêmes aspects ou le même mode culturel...Notre monde ne survivra pas au choc des civilisations que nous vivons aujourd'hui, cette ignorance intellectuelle nourrie et entretenue par un traitement médiatique subjectif et xénophobe quand il s'agit des Arabes, les Arabes ne peuvent pas être antisémites, parce qu'ils sont tout simplement...sémites, cette haine qui règne a pour principale raison un problème de territoire et d'occupation, un problème de terre sur lequel l'ONU s'est prononcé, et non un problème de «religions» qui prône tout un message de paix quand on prend le temps des le comprendre. Le jour où le monde entier pleurera de la même manière la mort d'un innocent, quel que soit l'endroit, quel quelle soit l'origine, on aura déjà fait un grand pas, il est vraiment insoutenable de voir certaines chaînes d'infos présenter à chaque fois cette tuerie comme un «dommage collatéral»... Personnellement, j'ai des amis partout dans le monde et ça ne m'intéresse même pas de savoir quels sont leur religion ou leur dieu, du moment qu'ils sont d'honnêtes gens. Je n'aime pas la politique. Cette chanson ne changera quoi que ce soit.» A propos de l'utilisation de la langue française, Mounès fait remarquer: «Nous voulions juste dire ces quelques mots dans une autre langue que la nôtre, que celle des Ghazaouis, dans l'espoir de transmettre hors de notre espace culturel une infime partie de la souffrance de ces gens-là, ces humains comme nous et vous qui reçoivent des missiles dans leurs maisons après un simple SMS, sans nulle part où fuir, confinés dans une petite partie de leur terre, réduits au plus bas de l'échelle humaine et accusés par dessus le marché de terrorisme...Cette chanson est juste un appel aux médias et à l'opinion mondiale pour...voir et essayer de... comprendre. Ça sera déjà énorme.....»


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