Changer le discours sahraoui pour un meilleur impact

Les participants à l'université d'été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ont estimé, dimanche à Boumerdes, nécessaire de changer le discours sahraoui pour l'adapter aux mutations mondiales et assurer un meilleur impact à sa cause.Les participants à l'université d'été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ont estimé, dimanche à Boumerdes, nécessaire de changer le discours sahraoui pour l'adapter aux mutations mondiales et assurer un meilleur impact à sa cause."S'adresser au monde en évoquant la légitimité de la cause sahraouie est devenu insuffisant, car les mutations profondes, en cours à travers la planète, engagent à un discours +plus pragmatique+, incluant les intérêts communs des Etats et des peuples", ont soutenu les intervenants lors d'une conférence sur le thème des "Grandes mutations mondiales et l'avenir de la cause sahraouie".Pour le Dr Lezher Maroc, il est impératif pour les Sahraouis de s'adapter aux mutations en cours au sein des puissances mondiales, et ce, en consacrant davantage d'efforts à tisser des relations de substitutions et coalitions avec les Etats émergents en Asie, vers lesquels il est constaté un "transfert progressif des centres de civilisation".Cette orientation vers les Etats d'Asie, qui n'ont "aucun complexe vis-à-vis de la cause sahraouie", ne devrait pas empêcher un renforcement des relations avec les Etats occidentaux influents de par le monde, ainsi que leurs peuples, a-t-il néanmoins observé. Pour sa part, Sadek Bouguetaya, membre du secrétariat général du Front de libération nationale, a estimé que la "cause sahraouie a su s'adapter aux mutations mondiales, en arrachant la reconnaissance de nombreux pays et organismes internationaux". Il a, en outre, insisté sur la position "immuable" de l'Algérie à l'égard du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, en dépit des "provocations" dont elle fait l'objet de la part du régime marocain.Les accusations du régime marocain et sa campagne contre l'Algérie ne sont qu'"une fuite en avant" de sa part, démontrant son "inquiétude" tant vis-àvis des rapports "dénonçant ses atteintes aux droits humanitaires du peuple sahraoui", que de l'approche du rendez- vous fixé pour la présentation du rapport de l'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara Occidental, a-t-il ajouté. Il a, aussi, affirmé, que "l'Algérie qui n'a aucun dessein expansionniste" ne "s'immisce dans les affaires d'aucun Etat et ne se préoccupe guère des provocations marocaines, car jouissant d'une éthique diplomatique mondialement reconnue"."La mondialisation est un système à contradictions, s'inspirant du néolibéralisme qui consacre l'hégémonie sur les peuples faibles", a estimé, de son côté, le Dr Makhlouf Sahel, de l'université d'Alger. Il a cité le "discours double et sélectif" dans le traitement des causes des droits de l'homme à travers le monde, comme les "principaux indices" de cette hégémonie, qui s'arroge le droit à l'interventionnisme sous le couvert de la "protection des intérêts"."S'adresser au monde en évoquant la légitimité de la cause sahraouie est devenu insuffisant, car les mutations profondes, en cours à travers la planète, engagent à un discours +plus pragmatique+, incluant les intérêts communs des Etats et des peuples", ont soutenu les intervenants lors d'une conférence sur le thème des "Grandes mutations mondiales et l'avenir de la cause sahraouie".Pour le Dr Lezher Maroc, il est impératif pour les Sahraouis de s'adapter aux mutations en cours au sein des puissances mondiales, et ce, en consacrant davantage d'efforts à tisser des relations de substitutions et coalitions avec les Etats émergents en Asie, vers lesquels il est constaté un "transfert progressif des centres de civilisation".Cette orientation vers les Etats d'Asie, qui n'ont "aucun complexe vis-à-vis de la cause sahraouie", ne devrait pas empêcher un renforcement des relations avec les Etats occidentaux influents de par le monde, ainsi que leurs peuples, a-t-il néanmoins observé. Pour sa part, Sadek Bouguetaya, membre du secrétariat général du Front de libération nationale, a estimé que la "cause sahraouie a su s'adapter aux mutations mondiales, en arrachant la reconnaissance de nombreux pays et organismes internationaux". Il a, en outre, insisté sur la position "immuable" de l'Algérie à l'égard du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, en dépit des "provocations" dont elle fait l'objet de la part du régime marocain.Les accusations du régime marocain et sa campagne contre l'Algérie ne sont qu'"une fuite en avant" de sa part, démontrant son "inquiétude" tant vis-àvis des rapports "dénonçant ses atteintes aux droits humanitaires du peuple sahraoui", que de l'approche du rendez- vous fixé pour la présentation du rapport de l'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara Occidental, a-t-il ajouté. Il a, aussi, affirmé, que "l'Algérie qui n'a aucun dessein expansionniste" ne "s'immisce dans les affaires d'aucun Etat et ne se préoccupe guère des provocations marocaines, car jouissant d'une éthique diplomatique mondialement reconnue"."La mondialisation est un système à contradictions, s'inspirant du néolibéralisme qui consacre l'hégémonie sur les peuples faibles", a estimé, de son côté, le Dr Makhlouf Sahel, de l'université d'Alger. Il a cité le "discours double et sélectif" dans le traitement des causes des droits de l'homme à travers le monde, comme les "principaux indices" de cette hégémonie, qui s'arroge le droit à l'interventionnisme sous le couvert de la "protection des intérêts".