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Changements, projections, poudre aux yeux ou kermesse des coachs '



Changements, projections, poudre aux yeux ou kermesse des coachs '
La fatigue gagne les joueurs et par ricochet le club. L'histoire à raconter à nos petits enfants ne collera pas à leurs oreilles. Ils ne croiront personne. Leur dire que notre football tire beaucoup plus sur les entraîneurs que sur la balle, ce serait, il faut le reconnaître, difficile à leur faire avaler.
La saison démarre pour certains clubs avec de nouveaux entraîneurs. Et à force de se nourrir et se gaver de v'ux pieux, certains clubs n'ont jamais pu décoller pour connaître un développement harmonieux et durable. La stature de chaque entraîneur qui se succède à la tête d'un club était-elle porteuse de fol espoirs de changement ou seulement de transition pour atteindre au fil des étapes, un seuil de restructuration, disons, appréciable ' Inutile donc de revenir sur toutes les occasions gâchées de ces vingt dernières années pour s'intéresser à la nouvelle politique de changement. C'est du tâtonnement tout simplement, pour un résultat excellent ou mauvais, la barre restera au même niveau, tant pis pour les commentaires. Au-delà des hommes, il faut surtout y voir une volonté de s'entourer de dirigeants de qualité, c'est-à-dire suffisamment qualifiés pour maîtriser leur sujet et donc rationaliser le travail comme autrefois. Le nouveau maître d''uvre de ce vaste chantier se nomme Entraîneur. Le Français Alain Michel est de retour pour un lifting du club de la JSM Béjaïa. Pourquoi est-il parti et pourquoi est-il de retour après une brève escale de cinq mois au MC Oran et un passage au MC Alger fin 2009 ' C'était juste «le temps pour son compatriote, François Bracci d'aider le club de football de la capitale algérienne à conquérir le titre national au printemps dernier», et surtout avec l'ambition de remporter le premier championnat professionnel algérien. Il faut aussi dépoussiérer, à l'occasion, les documents pour réanimer ses diverses déclarations. En octobre 2010, il déclarait dans une interview accordée à un journal africain : «En Algérie, la gestion des clubs est volontairement opaque. Des sommes importantes circulent, sans que l'on en connaisse toujours l'origine. On a tendance à dire que les meilleurs joueurs gagnent dans les 100 000 euros par an, mais il y en a qui peuvent gagner plus du double. Ils sont rares, mais cela existe. Avec le passage au professionnalisme, la fédération souhaite que l'ouverture des capitaux attire des grosses entreprises, qui stabiliseront les clubs». Et d'ajouter plus loin, «le football est une micro guerre civile en Algérie ! Il n'y a pas assez de solidarité entre les clubs. Parfois, on entend des déclarations tapageuses, sur le thème de la défense du territoire, sur les velléités destructrices de pseudo-opposants, qui sont parfois inventées pour renforcer l'unité. Le professionnalisme va bousculer certains notables locaux qui avaient mis sur pied des parodies de Sociétés sportives par actions (SSPA)». Pour conclure il souligne, «vous savez, c'est difficile d'entraîner en Algérie. L'espérance de vie d'un entraîneur va rarement au-delà de deux défaites de suite. Et un étranger est payé pour gagner ! Au MC Alger, c'est la rue qui dirige le club ! Alors pourquoi ce retour '


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