Algérie

Changements climatiques : Une dernière chance à Copenhague



Changements climatiques : Une dernière chance à Copenhague
Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'ONU, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne et Lars Lokke Rasmussen, Premier ministre du Danemark, ont ouvert vendredi à Copenhague le forum sur les changements climatiques organisé par Project Syndicate, une association de 410 journaux dans 150 pays dont deux en Algérie. CopenhagueDe notre envoyé spécial C'est le plus grand syndicat de l'opinion mondiale, de la distribution mensuelle de commentaires d'hommes d'Etat, éminents économistes, universitaires et militants civils. Project Syndicate favorise le débat mondial sur les questions critiques politiques et économiques de notre temps. Il est financé principalement par ses journaux membres dans les pays avancés, ce qui lui permet de fournir ses commentaires pour près de 200 journaux dans le monde en développement à un coût faible ou nul.Le Forum de Copenhague regroupe plus de 300 participants. Des politiques, des scientifiques et des éditeurs ou journalistes venus de 115 pays. Parmi les politiques, on compte d'anciens chefs d'Etat comme Ernesto Zedillo du Mexique, des chefs de gouvernement, des ministres comme Joschka Fisher, ministre allemand des Affaires étrangères et chefs du parti des Verts ou Jairam Ramesh, ministre indien de l'Environnement et des Forêts, des diplomates et des directeurs d'organisations internationales comme la Banque mondiale ou l'OMC.Parmi les scientifiques, des personnalités qui font autorité en la matière comme le prix Nobel d'économie, Joseph Stiglitz, ou celles qui composent le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) qui est une organisation de pays membres mise en place en 1988, à la demande du G7. Kofi Annan, Manuel Barroso et Lars Rasmussen ont clairement énoncé les objectifs de ce forum d'un genre nouveau : informer les opinions mondiales sur la plus grande crise que va connaître l'humanité. Les journalistes et éditeurs sont amenés à jouer dans les semaines qui viennent un rôle majeur pour forcer les politiques sous la pression des opinions à trouver des consensus et prendre des décisions sérieuses à la COP 15 qui se tiendra à Copenhague du 7 au 18 décembre prochain. Même si un optimisme mesuré est de rigueur dans les discussions qui se déroulent sous forme de débats publics entre spécialistes et experts, on craint que les chefs d'Etat des pays de la Terre ne trouvent pas de consensus dans les formes que doit prendre la lutte contre le réchauffement climatique dont l'objectif vient d'être fixé cet été en Italie par le G8 : réduction à 2% de gaz à effet de serre (GES) d'ici à 2050.Taxe carbone ou plafonnement et échange des émissions de gaz. Les mesures dont découlent la stratégie à adopter, si c'est le cas, sont diverses et nombreuses et elles doivent être encadrées par des critères MRV (mesurables, rapportables, vérifiables). Une question qui divise les pays développés et les pays émergents. USA, EU, Chine, Inde'Hier, à Ouagadougou, au Burkina Faso, l'Afrique, pour laquelle l'Algérie mène les discussions sur le réchauffement climatique, a débattu pour une position commune du continent lors de la COP 15 de Copenhague. Grande victime des effets de réchauffement climatique alors qu'elle n'est responsable que de 5% des émissions de GES, elle réclame un dédommagement qui serait de l'ordre de 65 milliards de dollars.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)