L?Algérie présidente du groupe Afrique
Le Protocole de Kyoto et la Convention de l?Onu sur les changements climatiques sont les seuls outils multilatéraux opérationnels pour contrer la surchauffe de la planète. L?Algérie, dont la délégation a été conduite par Chérif Rahmani, ministre de l?Aménagement du territoire, de l?Environnement et du Tourisme, a pris part, du 3 au 14 décembre, à la troisième réunion relative au protocole de Kyoto à Bali (Indonésie). Une session qui a vu l?adoption par les pays partis à la Convention d?un fonds d?adaptation aux changements climatiques. Les travaux ont permis le franchissement d?une étape importante sur la question du transfert de technologie passant de la considération scientifique et technologique au stade de la mise en ?uvre avec un appui particulier au renforcement des capacités dans le cadre de la Convention sur les changements climatiques et son protocole de Kyoto. Les 187 pays participants à la conférence ont convenu et élaboré la feuille de route de Bali sur la coopération internationale à long terme, lançant les négociations sur des objectifs futurs plus ambitieux de réduction des émissions des gaz à effet de serre des pays développés et à une prise en considération des efforts faits aux niveaux nationaux sur les pays en voie de développement pour faire face aux changements climatiques. L?Algérie a été élue à la présidence du groupe Afrique pour la période 2008-2009 qui constitue le tournant crucial du régime climatique mondial. Le Protocole de Kyoto et la Convention de l?ONU sur les changements climatiques sont les seuls outils multilatéraux opérationnels pour contrer la surchauffe de la planète. Le protocole de Kyoto a été conclu en décembre 1997 et est entré en vigueur en février 2005. Il impose aux 36 pays industrialisés qui l?ont ratifié et à l?Union européenne des réductions d?émissions des six principales substances responsables du réchauffement de l?atmosphère : CO2 (dioxyde de carbone), 4CH (méthane), protoxyde d?azote (N20) et trois gaz fluorés (HFC, PFC, 6SF). La contrainte pèse essentiellement sur l?usage des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), responsable des deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la déforestation comptant pour 17% et l?agriculture 15,5%. Sur le plan national, l?Association écologique de Boumerdès a organisé à la maison de la culture Rachid Mimouni un séminaire de 2 jours sur « les pollutions et les changements climatiques », rapporte notre correspondant. Les intervenants sont venus de divers horizons. Le développement des énergies renouvelables en Algérie a été un autre sujet traité. Une série de conférences a été programmée sur la « variabilité et changements climatiques en Algérie », « rationalisation et énergies alternatives », « développement et projets de nouvelles énergies en Algérie » ainsi que sur « l?efficacité énergétique dans le bâtiment ».
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Posté Le : 26/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Benelkadi
Source : www.elwatan.com