Hassan Bouhamou a été relevé de ses fonctions à la tête du conseil d´administration de la Société nationale des investissements (SNI). Officiellement, le départ de celui qui est décrit comme «un technocrate brillant» s´expliquerait par sa décision de s´occuper désormais de ses propres affaires. Ce super holding gère 30% de l´économie marocaine, tous secteurs confondus, en plus des colossaux intérêts particuliers du roi Mohammed VI qui a la haute main sur les banques, le secteur agricole, l´habitat ou bancaire. Hassan Bouhamou, qui n´a jamais fait partie du gouvernement, est décrit comme «un homme clé du pouvoir royal».Son départ constitue une énigme que d´aucuns interprètent, toutefois, par la dimension que prend la corruption au sein du palais royal où Mohammed VI est décrit comme «roi prédateur» par les médias français.Le remplaçant de Bouhamou est Hassan Ourialgli, le directeur adjoint de l´Omnium Nord Africain (ONA), entreprise qui avait été absorbée en 2010 par la SNI.
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Posté Le : 01/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H A
Source : www.letempsdz.com