Algérie

Chanegriha loue l'héroïsme de la femme algérienne



Le général de corps d'armée Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, a rendu un vibrant hommage à la femme algérienne à l'occasion du 8 mars. Une cérémonie en la circonstance a eu lieu au siège du ministère de la Défense nationale, en l'honneur des personnels féminins, militaires et civils, du ministère de la Défense nationale et des Corps constitués. Dans son allocution, Saïd Chanegriha a rappelé le combat et les sacrifices de la femme en soulignant, «la femme algérienne a donné les plus honorifiques images d'héroïsme et a incarné le modèle du combat et du sacrifice suprême pour la grandeur et la souveraineté de la patrie». Pour lui cette même femme «ayant hérité, de mère en fille, des valeurs de la fierté et de la dignité qu'elle a, à son tour, transmises à des générations successives, constitue un maillon important de l'unité et de la cohésion de la société algérienne durant la période coloniale». Le chef d'état-major soutient sans réserve qu' «elle a, ainsi, su préserver les valeurs morales et éthiques de la société algérienne et s'est dressée en rempart solide contre toutes les tentatives d'aliénation de l'identité culturelle et civilisationnelle de la nation, profondément ancrée dans l'histoire». Saisissant cette opportunité pour rendre hommage à la femme algérienne, le général de corps d'armée souligne que «le devoir m'interpelle à rendre un vibrant hommage à la mémoire des femmes libres et des femmes martyres de l'Algérie, pour les sacrifices qu'elles ont consentis tout au long de notre histoire». À commencer assure -t-il «par les résistances populaires, en passant par la glorieuse révolution de Libération nationale, jusqu'aux années de lutte contre le terrorisme». En effet, atteste le chef d'état-major «les femmes libres et les héroïnes de l'Algérie ont fait face, avec une ferme volonté et une forte détermination, au terrorisme sanguinaire et à son idéologie obscurantiste, traduite par le fondamentalisme et le fanatisme religieux, qui condamnaient la femme à l'oppression partout où elle se trouvait, dans la rue, à l'école, à l'université, au travail, et même au sein de sa famille». Fort heureusement soutient encore Saïd Chanegriha «ces idées rétrogrades, qui étaient le lot quotidien de la femme, ne pouvaient que l'empêcher de s'ouvrir au monde et d'évoluer dans sa vie socioprofessionnelle». Poursuivant son intervention, le général de corps d'armée a souligné qu'au sein de l'Armée nationale populaire «ces hauts faits resteront éternellement gravés dans la mémoire collective de la nation et guideront, tel un phare, les générations montantes, sur la voie de l'édification d'une Algérie nouvelle, forte et prospère, telle que voulue par nos valeureux ancêtres».


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