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Champions League/ Bayern Munich - Real Madrid



Champions League/ Bayern Munich - Real Madrid
Battu 1-0 à l'aller, le Bayern Munich compte sur le soutien de son public pour renverser la tendance en demi-finale retour face au Real Madrid ce soir, seconde manche entre deux géants appelés à écrire une grande page de l'histoire de la Ligue des champions. A Munich, on voit toujours grand. Pas question donc de manquer une troisième finale de rang, qui ouvre, de surcroît, la possibilité d'être le premier club à défendre le titre sur la grande scène européenne. En parallèle, le Real attend de goûter à nouveau à la finale depuis 12 ans, en espérant bien remporter sa dixième, la fameuse «decima». La Maison blanche, élue meilleur club du XXe siècle par la Fifa, a peiné à poursuivre sa moisson depuis son neuvième sacre en 2002. Ses supporteurs sont convaincus que cette fois sera la bonne, après trois échecs consécutifs en demi-finale, dont celle de 2012 face au Bayern. Le passé parle en faveur du Bayern, qui n'a jamais perdu à domicile contre le géant madrilène (8 victoires, 1 nul). Mais aussi en faveur d'Ancelotti, invaincu contre le Bayern. Guardiola l'a dit et répété : il reste fidèle à son système de jeu basé sur la possession du ballon, même si celle-ci s'est avérée stérile à l'aller, poussant certaines voix en Allemagne à réclamer une touche plus allemande au jeu plus direct, comme l'an dernier sous la houlette de Jupp Heynckes, auteur d'un triplé historique.Les équipes probablesBayern : Neuer - Lahm, Boateng, Dante, Alaba - Martinez, Schweinsteiger - Robben, Müller (ou Kroos), Ribery - MandzukicEntraîneur : GuardiolaReal : Casillas - Carvajal, Pepe, Ramos, Coentrao - Modric, Xabi Alonso, Di Maria - Bale (ou Isco), Benzema, Cristiano RonaldoEntraîneur : Carlo AncelottiLa confianceGuardiola : «J'ai lu et entendu que le Real était déjà en finale»Avant la grande explication de ce soir, Pep Guardiola a tenu à envoyer un message clair aux Madrilènes. «La finale ' Nous nous approchons du but, mais nous derrière sur le tableau d'affichage. J'ai aussi lu et entendu à Madrid qu'ils étaient déjà en finale et qu'ils l'avaient déjà gagnée. Nous voyons les choses différemment. Nous sommes derrière et nous essaierons de marquer. Nous savons que ce sera difficile. Nous ne pourrons pas y arriver seuls. Au Bernabeu, leurs supporters ont porté le Real, mais je suis sûr que les nôtres le feront aussi. Les supporters ne peuvent pas mettre de buts, cela dépend des joueurs», a-t-il déclaré en conférence de presse.L'astuceAncelotti : «Important de bien entrer dans le match»«C'est un match compliqué qui nous attend, contre une super équipe. On a un petit avantage du match aller (1-0) et on va essayer d'en profiter. Mais on n'est pas stupide de penser qu'on a déjà gagné. Je ne pense pas que l'on changera beaucoup tactiquement. Le Bayern a sa philosophie de jeu et ne devrait pas changer. On fera peut-être un peu différemment. On avait eu un peu peur en début de match, il ne faudra pas recommencer demain. La tactique est évidemment très importante. Mais le mental est un élément qui mène au succès. Bien sûr, j'ai parlé de mes succès personnels. Mais le passé appartient au passé. Le système n'est pas la chose la plus importante. L'important est de bien entrer dans le match. Et de faire toujours un effort collectif. On doit défendre avec les attaquants et attaquer avec les défenseurs».Le buteurRonaldo vise le recordLe Portugais du Real Madrid, Cristiano Ronaldo, aura une nouvelle occasion mardi contre le Bayern Munich en demi-finale de la Ligue des champions de devenir le seul détenteur du record de buts en une seule saison dans l'épreuve. Avec 14 buts, le Portugais partage actuellement ce record avec Lionel Messi (2011-12/FC Barcelone) et José Altafini «Mazzola» (1962-63/AC Milan). Ses coéquipiers Bale et Benzema ainsi que le meilleur buteur du Bayern Munich Thomas Müller peuvent aussi améliorer leur total actuel (tous cinq buts). Mercredi lors de Chelsea-Atlético Madrid, Diego Costa pourra lui monter sur le podium du classement de cette saison. Il est actuellement quatrième avec 7 buts.Le rempartCasillas, un turnover gagnantAprès le probable dernier match à Santiago-Bernabeu, la dernière tout court ' En cas d'élimination face au Bayern Munich, ce sera peut-être le cas pour Iker Casillas au Real Madrid. Seulement titularisé pour les matches de coupe cette saison, il tâchera pour éviter cela d'être aussi vigilant que la semaine dernière. Peu inquiété par les Allemands, il avait été impeccable sur la seule véritable alerte munichoise, provoquée par un tir de Mario Götze au point de penalty (84'). Le gardien international a vécu une saison délicate mais paradoxalement très réussie sur un plan comptable. En onze matches de Ligue des champions, il a connu neuf fois la victoire, pour un nul et une défaite. Le bilan est encore meilleur en Coupe d'Espagne avec un nul et neuf victoires, dont une en finale face au Barça (2-1). Seul Dortmund, en quarts de finale retour de la C1 (2-0), a réussi à faire plier le portier.L'espoirLe Bayern intraitable à domicileDans son antre de l'Allianz Arena, en Bundesliga comme en Ligue des champions, le Bayern est capable de tout. À domicile, les Bavarois ont les qualités et les capacités pour renverser n'importe quelle formation. Critiqué au match aller, Pep Guardiola a largement les moyens de répondre au retour. Inefficace à Bernabeu, le Bayern est capable, par vagues, de mettre le feu dans n'importe quelle défense adverse. Même dans celle du grand Real Madrid.L'atout majeurRibéry a besoin d'être énervéPointé du doigt après sa prestation timide à Madrid, Franck Ribéry est attendu au tournant à l'Allianz Arena. Pour son entraîneur Pep Guardiola, le milieu de terrain français a été touché dans son orgueil et sa réaction ne se fera pas attendre. «Il a besoin d'être énervé pour être à son meilleur niveau, a estimé le technicien espagnol en conférence de presse hier lundi. Envers l'entraîneur, envers l'arbitre, envers lui-même... C'est comme ça qu'il obtient cette agressivité dont on a besoin». Guardiola a également tenu à rappeler que Ribéry était «un des meilleurs joueurs de l'histoire du Bayern», alors que son début d'année 2014 n'a pas toujours été au niveau de sa formidable année 2013. Son coéquipier Arjen Robben n'a pas non plus perdu confiance en lui : «Ribéry sait que l'équipe est derrière lui. Même s'il est dans un mauvais jour, il fait toujours de bons matches. On le sait tous, c'est un grand joueur».L'ambianceRobben et Alaba promettent l'enferFace au Real Madrid CF, Robben et Alaba savent que le public de l'Allianz Arena München sera un facteur important. «Demain soir devra être une récompense pour nous tous car on a vraiment fait une bonne saison. Je pense que le stade va être bouillant. On va tout donner et on va avoir besoin du soutien de nos fans. On a confiance. Madrid est en confiance après le résultat de l'aller, mais ils savent que ce ne sera pas facile ici», indique Robben. «On ne va pas leur faire de cadeau. L'année dernière en Champions League contre le FC Barcelone, on a vu de quoi nos fans étaient capables, et on a besoin d'eux à nouveau», ajoute Alaba. «Ils vont nous presser, on sait que ce ne sera pas facile parce que Madrid a de grands joueurs, mais on va se concentrer sur nos forces. On veut aller en finale à Lisbonne. On en rêve».L'offensiveB-B-C, l'arme fatale du RealLe Real n'a visiblement pas l'intention de défendre l'avantage acquis à l'aller, mais de l'augmenter d'emblée et tenter de se mettre à l'abri. D'où le possible pari d'Ancelotti : aligner ensemble pour la première fois depuis début avril son trident offensif «BBC», Bale-Benzema-Cristiano Ronaldo, perturbé par les problèmes physiques ces dernières semaines. «J'espère jouer demain», a déclaré Gareth Bale, lundi, à la veille de la demi-finale retour de Champions League contre le Bayern à Munich. «Je me sens bien. On est en pleine confiance et notre forme s'améliore à chaque match», a ajouté l'attaquant Gallois du Real Madrid dont la récente grippe n'est plus qu'un mauvais souvenir. Carlo Ancelotti a toutefois refusé de confirmer sa titularisation à la place d'Isco. «C'est difficile de choisir un onze de départ. Je ne vous dirai rien», a indiqué l'entraîneur merengue.




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