Algérie

Championnat.. Les clubs doivent se protéger contre le dopage


Cherif El Ouazzani a fait perdre au Mouloudia une licence.La suspension de quatre ans dont a écopé Hichem Cherif El Ouazzani pour dopage pénalise autant le joueur que son club, le MC Alger. A moins que le recours qu'il compte introduire au tribunal arbitral du sport (TAS) réduise sa peine à deux années, comme ce fut le cas pour Youcef Belaili pour un cas similaire, le jeune oranais aura compromis sa carrière. En 2023, il aura 27 ans quand sa sanction prendra fin. Un grand dommage pour un joueur dont l'énorme potentiel le prédisposait à une belle carrière. Seulement, il n'y a pas que lui qui est perdant dans cette affaire de dopage. Le préjudice subit par son club est également énorme. En effet, en commettant l'irréparable, le fils de Si Tahar Cherif El Ouazzani a fait perdre au Mouloudia une licence.
Comme le mercato hivernal en Algérie a fermé ses portes le 15 janvier dernier, les Vert et Rouge ne peuvent pas remplacer leur milieu de terrain récupérateur, qui était considéré comme un élément important dans l'échiquier d'Adel Amrouche, quand bien même celui-ci le faisait débuter sur le banc des remplaçants durant les derniers matches, pour faire tourner son effectif. Le cas de Cherif El Ouazzani rappelle curieusement celui de Youcef Belaili avec l'USM Alger. L'actuel meneur de jeu de l'ES Tunis avait pénalisé lourdement les Rouge et Noir quand il s'est fait contrôler positif à la cocaïne en 2015. A l'époque, le club de Soustara misait tout sur son meilleur joueur pour remporter la Ligue des champions, avant que son rêve s'évapore après ce scandale de dopage dans un moment crucial (Sans Belaili l'USMA, avait été battue en finale par le TP Mazembe (1-2, 0-2). Ironie du sort, Belaili, lui, a réussi à relancer sa carrière après avoir bénéficié de la réduction de sa peine par le TAS, en remportant trois ans plus tard ,la Ligue des champions. Une chance que n'a pas eue l'USMA, qui s'est contentée d'atteindre en 2017, le stade des demi-finales de la compétition.
Certes, la consommation de la cocaïne n'est pas propre aux joueurs algériens, puisque plusieurs cas sont signalés partout dans le monde. Mais la mauvaise réputation que traînent les joueurs du championnat pour leur mauvaise hygiène de vie fait craindre une propagation de ce phénomène. Afin d'éviter tout préjudice qui pourrait leur être causé par des cas similaires à ceux de Belaili et Cherif El Ouazzani, nos clubs doivent se protéger, en incluant une clause anti-dopage dans leurs contrats avec leurs joueurs, comportant de très lourdes amendes en cas de contrôle positif. Une telle clause obligerait ces derniers à avoir un comportement irréprochable en dehors du terrain. Comme le dit l'adage, vaut mieux prévenir que guérir?
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