Championnat d'Algérie de judo (individuel) : journée entachée d'erreurs d'arbitrage

ALGER - Des erreurs d'arbitrage ont entaché la troisième et dernière journée de la 47e édition du championnat d'Algérie de judo disputée samedi à la salle "Hacéne Harcha" (Alger).
La plus flagrante est survenue lors de la finale chez les dames dans la catégorie des -48 kg, qui avait opposé la judokate Sabrina Saidi du Judo club de Bordj El Kiffan à Soumia Boulabes du GS Pétroliers.
Saidi, donnée gagnante par les arbitres après les 5 minutes de combat réglementaires sans qu'aucune des protagonistes n'ait marqué le moindre point, est revenue sur le tatami pour remettre en jeu le titre qu'elle venait d'acquérir quelques minutes auparavant. En effet, devant les réclamations du coach du GSP, Salima Souakri qui clamait haut et fort que son athlète Boulabes ne méritait pas de perdre, décision fût prise de refaire jouer la finale.
Finalement au bout de 5 autres minutes de combat sans qu'aucun point ne soit encore, distribué à aucune des deux judokates, les arbitres ont décidé de déclarer vainqueur pour une deuxième fois, Sabrina Saidi du JC Bordj El Kiffan.
Une vidéo à la disposition des arbitres
Le directeur Mabrouk Djelout, président de la commission, d'arbitrage au sein de la Fédération algérienne de judo, dans une déclaration à l'APS, est "plutôt satisfait du déroulement des combats".
"Beaucoup de coachs ont critiqué l'arbitrage de ce 47e championnat. Or, si je dois effectuer une rapide évaluation, je dirais que l'arbitrage a oscillé entre le moyen et le bon" a-t-il déclaré, ajoutant : "Il est vrai que des erreurs d'arbitrages ont été relevées lors ce championnat, mais à aucun moment, elles n'ont influé sur le résultat final". Le corps arbitral du 47e championnat est à 80% de niveau international. "L'effectif du corps arbitral présent à Harcha, est à 80% de niveau international, c'est à dire mondial et africain, "a-t-il précisé.
La Fédération pour une première, a mis à la disposition du corps arbitral des moyens vidéos pour suivre cette compétition. "En plus du trio d'arbitres présents sur le tatami, un 4e suit le combat en direct sur un écran prévu à cet effet (vidéo). Si la moindre erreur d'arbitrage survient, elle est immédiatement relevée et corrigée. A chaque réclamation justifiée nous rétablissons l'athlète dans ses droits" a-t-il conclu.