Chambre des arts et des métiers: Des enseignements et des stages à évaluer

La Chambre des arts et métiers (CAM) de Constantine, sous l'égide du bureau international du travail (BIT), compte lancer une opération d'évaluation des enseignements et stages prodigués depuis 2005. Il s'agira, selon le directeur de la chambre, Abdelkader Hechani, de procéder à un diagnostic de tous les séminaires et apprentissages donnés durant les années 2005, 2006 et 2007.

Il est à rappeler que les formations, en question, de deux types différents, sont connues, pour la 1ère, par les initiales « CREE », ou comment créer mon entreprise, et la seconde par celles de «GERME » ou comment gérer mon entreprise.

Il est à souligner que ces apprentissages, se déroulant sous les auspices du BIT, les diplômes et qualifications délivrés jouissent d'une valeur internationale.

La formation « CREE » consiste en un stage de deux semaines séparées par une phase dite de « collecte d'informations », où l'apprenant fait seul son plan d'investissement, son marketing (ou étude de marché de son affaire), etc., en fonction de l'enseignement qu'il a eu la 1ère semaine. En tout, neufs titres sont dispensés, dont cinq pendant la 1ère semaine et quatre lors de la seconde.

La formation Germe, pour ce qui la concerne, consiste en un dispositif similaire, sauf que le stage est au profit de candidats qui ont déjà démarré leur affaire ou entreprise et sont intéressés, surtout, par la meilleure manière de la gérer pour lui éviter une « mort précoce ». Sept modules y sont enseignés : le marketing, l'approvisionnement, la gestion des stocks, le calcul des coûts, la comptabilité, la planification financière et enfin, l'entreprise et l'environnement.

Il est à préciser que l'apprentissage à ce niveau est d'ordre pratique et non théorique, en ce sens qu'il s'agit d'études de situations concrètes à résoudre au moyen d'un « jeu d'entreprise », avec exposition de cas de gestion pratiques et de difficultés précises des entreprises. Pour en revenir à l'opération d'évaluation des séminaires précédents, programmée cette année, notre interlocuteur nous dira « qu'il s'agit d'un cahier des charges signé entre la CAM de Constantine et le ministère de tutelle ( PME/PMI), portant sur un ensemble de démarches à effectuer, dont la 1ère étape a trait au choix d'un « évaluateur » qui doit être neutre.

Dans ce cadre, un bureau d'études spécialisé dans les évaluations de formations, domicilié à Sétif, a été sélectionné pour prendre en charge l'opération. Alors que l'étape suivante consiste en un encadrement individuel (EI), où un formateur relevant du BIT va assurer le suivi individuel des 120 porteurs de projets ayant participé aux formations précédentes. Un autre suivi de ces entrepreneurs en herbe est à réaliser au travers de ce que l'on appelle le « Groupe d'amélioration de l'entreprise » (GAE), une opération qui vise à aller à la rencontre de ces derniers dans leurs ateliers et effectuer des diagnostics à l'effet de détecter les points forts et ceux à améliorer dans la gestion de leurs entreprises ».