Algérie

Chalets en amiante à El Gammas



Chalets en amiante à El Gammas
Les promesses du wali, lors de ses deux passages dans les lieux l'année dernière, n'ont pas été concrétisées à ce jour.La ville de Constantine croule sous des problèmes parfois insolubles malgré les sommes colossales qui sont investies chaque année dans des projets de développement. Des projets qui végètent parce que jugés non prioritaires ou à cause de l'incompétence ou du laxisme. à l'exemple de la cité d'El Gammas où, selon des habitants, le problème des chalets en amiante n'a toujours pas été réglé, en dépit des promesses formulées par le wali lors de ses deux passages dans les lieux au début de l'année écoulée.Pour rappel, ces chalets, dont le nombre est de 2200, et qui abritent 4537 familles, ont fait l'objet d'une étude de réhabilitation, finalisée au début de l'année 2012. Au terme de cette étude, il a été prévu d'octroyer une aide à la reconstruction de 700.000 DA pour chaque famille. Une aide que les habitants estiment dérisoire. Ces derniers affirment, par ailleurs, que le nombre des familles recensées dans les chalets d'El Gammas ne reflète pas la réalité et exigent, pour certains, une nouvelle opération de recensement.Les routes refaites, déjà dégradéesD'autres, par contre, refusent de rester à El Gammas, et revendiquent de pouvoir bénéficier de logements sociaux dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire. Des résidents d'El Gammas n'ont pas manqué également d'évoquer l'état lamentable des routes de leur cité, laquelle ne possède d'ailleurs qu'une seule entrée.Toutes les voies du quartier ressemblent, comme on a pu le constater, à de véritables chemins de traverse. «Des travaux de réfection de la chaussée ont été pourtant réalisés, il y a deux ans, mais n'ont pas tenu plus d'une saison, en raison de la nature instable du sol, des innombrables fuites dans le réseau AEP, et des travaux de viabilisation qui n'en finissent pas», témoignent des habitants.A El Gammas, la population se dit également préoccupée par le problème de l'insécurité, notamment aux alentours du site qui abritait le bidonville dit des 300 gourbis où des agressions sont signalées quasi quotidiennement. «Le lieu a été évacué pourtant au début de l'année 2013, mais comme les autorités n'ont pas pris la précaution d'enlever complètement les déblais, l'endroit est devenu le repaire des délinquants du quartier et de ceux environnants», précise-t-on.




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