Algérie

Chalet des pins: Les travailleurs des stations-service reviennent à la charge


Les neuf travailleurs des stations-service du Chalet des pins, démolies pour permettre les travaux de réalisation du transrhumel, sont revenus hier à la charge pour rappeler aux autorités locales, et à leur tête le wali, «que cela fait six mois maintenant qu'ils sont sans salaires et qu'ils sollicitent l'intervention du chef de l'exécutif pour les recaser dans le secteur».

Selon l'un d'eux, «j'habitais auparavant l'avenue de Roumanie et ayant bénéficié d'un relogement à la nouvelle ville de Ali Mendjeli, j'ai dû faire des emprunts pour payer la dernière facture d'électricité, mais celle de l'eau que je viens de recevoir, je ne pourrais pas la régler». Et d'ajouter que lui-même a passé près de 25 ans à travailler comme pompiste dans sa station et que la majorité de ses collègues ont passé entre cinq et 16 ans à faire aussi le même travail de pompiste. Son collègue intervient pour affirmer que «père d'une famille nombreuse, il n'arrive plus à joindre les deux bouts et se voit réduit à la misère. Je vis avec les miens, grâce seulement à la générosité de certains de mes parents et d'autres de ma femme. Tout ce que nous demandons, c'est de nous réinsérer dans le monde du travail, pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille et ne plus dépendre de l'aumône des autres». Contacté, le directeur de l'énergie et des mines, Ahmed Bouzidi, indique «qu'il leur a trouvé un travail toujours dans le même secteur, à savoir dans un chantier de construction d'un transformateur haute tension (THT) appartenant à Sonelgaz, mais les concernés ont refusé». Et de préciser que «j'ai fais cela dans le but au moins de ne pas leur faire perdre les avantages de la sécurité sociale et de la retraite. Toutefois, aucun d'eux ne s'est présenté, sous prétexte qu'ils sont trop vieux pour le travail en chantier au regard de leurs âges avancés».

Par ailleurs, dira-t-il, «le wali a saisi officiellement la société NAFTAL pour qu'elle les reprenne au niveau du complexe de Bounouara, et nous attendons toujours sa réponse. Parallèlement et pour ce qui me concerne, je continue à prospecter du côté des entreprises privées existantes ou à créer et je ne désespère pas de pouvoir leur dégoter quelque chose à terme».


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